TOUT EST DIT

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dimanche 29 avril 2012

Les affaires reprennent


Boules puantes. C'est ainsi que l'on résumera, dans le camp de l'actuelle majorité, les derniers rebondissements de la thèse du complot politique destiné à faire chuter DSK et des nouveaux soupçons de financement par la Libye de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy. Dans le premier cas, aucune révélation, en fait. L'article paru dans le Guardian, tout comme le livre à paraître aujourd'hui ne font que reprendre la thèse déjà évoquée d'un Dominique Strauss-Kahn victime d'une machination. En l'absence d'éléments probants, cela n'est pas de nature à effacer les autres faits qui sont reprochés pour l'heure à DSK. Et ce nouvel épisode de ce désormais trop long et mauvais feuilleton est plutôt de nature à desservir les intérêts du candidat socialiste. La publication par le site Mediapart, hier, d'un document attribué à un ex-dignitaire libyen affirmant que Tripoli avait accepté d'apporter « 50 millions d'euros » pour la précédente campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy est, elle, d'une autre nature. En soi, il ne paraît pas apporter la preuve d'un financement effectif, mais pour le moins - sauf à ce que son authenticité soit remise en cause - la trace d'un lien entre l'entourage du candidat UMP et celui de Mouammar Kadhafi. Un élément troublant supplémentaire, après l'information - avancée par l'ex-patronne d'Areva - du projet du gouvernement français de vendre une centrale nucléaire civile au régime du dictateur libyen... Face à la gravité de cette accusation, c'est à la justice de faire la lumière sur une affaire qu'il est difficile de juger « ridicule ». 
Et qui reflète un climat de fin de règne. 
(Ça, c'est moins sûr)

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