L'académicien Jean d'Ormesson publie dans Le Monde daté de ce vendredi
une lettre dans laquelle il affiche clairement son soutien à Nicolas
Sarkozy.
Il s'est rendu au meeting de Nicolas Sarkozy sur la place de la
Concorde, dimanche dernier. Le dimanche 11 mars, on l'a aperçu à
Villepinte. Dans Le Monde de ce vendredi 20 avril, Jean d'Ormesson publie des extraits d'une lettre, intitulée Message aux indécis par Jean d'Ormesson, dans laquelle l'académicien fait part de son soutien inconditionnel en faveur de Nicolas Sarkozy. « Pendant cinq ans, avec courage, Sarkozy a tenu le pays hors de l'eau »,
s'exclame l'académicien, qui s'étonne par ailleurs du traitement
réservé au candidat de l'UMP durant la campagne. En véritable défenseur
des opprimés, Jean d'Ormesson s'indigne contre les maux dont Nicolas
Sarkozy a pu faire l'objet de la part de l'opposition : « Menteur », « voyou », « escroc »... Pour l'académicien s'en est trop, et surtout injuste.
Hollande, un candidat "sympathique"
Au
delà des discours, Jean d'Ormesson préfère d'ailleurs s'attacher aux
« exemples vivants ». S'il avoue volontier que François Hollande est un
candidat «
sympathique », «
intelligent » et «
charmant », il lui reproche en revanche d'être « socialiste ». Et il n'en démord pas : «
Voter Hollande, c'est voter pour faire des Français ce que sont devenus les Grecs ». Si Hollande était élu, «
les dégâts seraient cruels », prophétise même l'académicien.
Car,
selon lui, François Hollande n'est pas l'homme de la situation. « Il
n'est pas l'homme des grandes crises », juge-t-il. Contrairement à
Nicolas Sarkozy qui, malgré des «
crises violentes
», a su accomplir «
des
réformes nécessaires à la survie d'un modèle social que les autres nous
envient. Et, à pluysieurs reprises, à sauver l'Europe et l'euro ». Autant de raisons qui ont poussé l'académicien à se ranger derrière Nicolas Sarkozy.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire