Le chef de la diplomatie Alain Juppé a ironisé vendredi sur le
candidat socialiste à la présidentielle, jugeant qu'il courait "toujours
après le train" en politique étrangère avec sa déclaration préconisant
une participation française à une opération de l'ONU en Syrie.
"Mais quand on a dit ça, on n'a rien dit. La France n'est pas spectateur aux Nations unies, elle n'attend pas que les Nations unies décident, elle est acteur, elle construit les solutions et c'est ce que nous ne cessons de faire depuis des semaines et des semaines", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, François Hollande avait affirmé que s'il était élu et si une intervention militaire en Syrie était décidée par l'ONU la France "y participerait". "Si elle se fait dans le cadre de l'ONU, nous participerons à cette intervention", a déclaré M. Hollande sur Europe 1, interrogé sur une éventuelle intervention militaire de l'Onu en Syrie pour "protéger les civils".
"La France est disponible bien sûr s'il y a une résolution du Conseil de sécurité", a insisté Alain Juppé. "Mais le problème n'est pas là, le problème est de savoir (s'il) peut y avoir une résolution du Conseil de sécurité. C'est très facile de dire qu'on interviendra si..., ça ne dérange personne".
Jusqu'à présent, la Russie et la Chine ont opposé leur veto à toute résolution de l'ONU prévoyant des mesures coercitives.
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