Nicolas Sarkozy ne veut pas dévoiler sa candidature avant le mois de mars. Mais il faut bien qu'il trouve une parade aux succès répétés de François Hollande. Il ne suffit pas de le taxer d'arrogance. Il faut frapper fort pour briser sa large avance. Hier, jour de son anniversaire et alors que 89 % des Français pensent qu'il va se représenter, il pense peut-être, ce matin en se rasant, à… renoncer. Voilà qui déstabiliserait tous ses adversaires ! Il en a, ce soir sur six chaînes de télévision, une belle occasion. Imaginez le coup de théâtre. Les anti Celui-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom seraient bien marris ! Angela Merkel s'en remettrait. L'UMP aussi. Épuisant à défendre, le président sortant. On l'a vu jeudi soir, avec un Alain Juppé fatigué, peu pugnace, pas très motivé par des arguments pourtant pas mauvais. Inférieur à François Hollande, qui a mangé du lion ! Si le président laissait la main, qui prendrait la suite ? Juppé a baissé la garde jeudi soir, même si le candidat socialiste lui a tendu des perches. Copé ne passe pas si bien que ça dans son propre camp. Xavier Bertrand ? Autant se représenter : le ministre picard du Travail est le clone du président. Reste François Fillon. Banni de la Chiraquie des années 2000, il a réussi à tenir à Matignon pendant tout le quinquennat. Homme des réformes, il est resté dans l'ombre, « collaborateur » du président, mais libre tout de même. Les Français de droite l'aiment bien. L'UMP s'en méfie… Séance rasage terminée. Nicolas Sarkozy a enfilé son costume de Président. Ce soir, il a des mesures fortes à faire passer. Sa candidature - ou non - c'est pour plus tard. Et puis, au fond, il aimerait bien rempiler !
dimanche 29 janvier 2012
Et s'« il » disait finalement « je renonce » ?
Nicolas Sarkozy ne veut pas dévoiler sa candidature avant le mois de mars. Mais il faut bien qu'il trouve une parade aux succès répétés de François Hollande. Il ne suffit pas de le taxer d'arrogance. Il faut frapper fort pour briser sa large avance. Hier, jour de son anniversaire et alors que 89 % des Français pensent qu'il va se représenter, il pense peut-être, ce matin en se rasant, à… renoncer. Voilà qui déstabiliserait tous ses adversaires ! Il en a, ce soir sur six chaînes de télévision, une belle occasion. Imaginez le coup de théâtre. Les anti Celui-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom seraient bien marris ! Angela Merkel s'en remettrait. L'UMP aussi. Épuisant à défendre, le président sortant. On l'a vu jeudi soir, avec un Alain Juppé fatigué, peu pugnace, pas très motivé par des arguments pourtant pas mauvais. Inférieur à François Hollande, qui a mangé du lion ! Si le président laissait la main, qui prendrait la suite ? Juppé a baissé la garde jeudi soir, même si le candidat socialiste lui a tendu des perches. Copé ne passe pas si bien que ça dans son propre camp. Xavier Bertrand ? Autant se représenter : le ministre picard du Travail est le clone du président. Reste François Fillon. Banni de la Chiraquie des années 2000, il a réussi à tenir à Matignon pendant tout le quinquennat. Homme des réformes, il est resté dans l'ombre, « collaborateur » du président, mais libre tout de même. Les Français de droite l'aiment bien. L'UMP s'en méfie… Séance rasage terminée. Nicolas Sarkozy a enfilé son costume de Président. Ce soir, il a des mesures fortes à faire passer. Sa candidature - ou non - c'est pour plus tard. Et puis, au fond, il aimerait bien rempiler !
Nicolas Sarkozy ne veut pas dévoiler sa candidature avant le mois de mars. Mais il faut bien qu'il trouve une parade aux succès répétés de François Hollande. Il ne suffit pas de le taxer d'arrogance. Il faut frapper fort pour briser sa large avance. Hier, jour de son anniversaire et alors que 89 % des Français pensent qu'il va se représenter, il pense peut-être, ce matin en se rasant, à… renoncer. Voilà qui déstabiliserait tous ses adversaires ! Il en a, ce soir sur six chaînes de télévision, une belle occasion. Imaginez le coup de théâtre. Les anti Celui-dont-on-ne-prononce-plus-le-nom seraient bien marris ! Angela Merkel s'en remettrait. L'UMP aussi. Épuisant à défendre, le président sortant. On l'a vu jeudi soir, avec un Alain Juppé fatigué, peu pugnace, pas très motivé par des arguments pourtant pas mauvais. Inférieur à François Hollande, qui a mangé du lion ! Si le président laissait la main, qui prendrait la suite ? Juppé a baissé la garde jeudi soir, même si le candidat socialiste lui a tendu des perches. Copé ne passe pas si bien que ça dans son propre camp. Xavier Bertrand ? Autant se représenter : le ministre picard du Travail est le clone du président. Reste François Fillon. Banni de la Chiraquie des années 2000, il a réussi à tenir à Matignon pendant tout le quinquennat. Homme des réformes, il est resté dans l'ombre, « collaborateur » du président, mais libre tout de même. Les Français de droite l'aiment bien. L'UMP s'en méfie… Séance rasage terminée. Nicolas Sarkozy a enfilé son costume de Président. Ce soir, il a des mesures fortes à faire passer. Sa candidature - ou non - c'est pour plus tard. Et puis, au fond, il aimerait bien rempiler !
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