Et l'ex-animateur de TF1 de « s'incliner » à nouveau devant la victoire sans appel d'Eva Joly, intronisée officiellement mardi candidate d'EELV pour la présidentielle. « Mes états d'âme n'ont aucune importance (…) Je suis un homme libre, et je le suis d'autant plus ce matin ». Une manière de larguer les amarres de la politique ? Nicolas Hulot a dit ne pas savoir ce qu'il allait faire maintenant et qu'il n'y avait « aucune urgence » à prendre une décision. « Ma question, c'est où est-ce que je suis le plus utile ? Est-ce que j'apporte quelque chose à EELV ? Est-ce que EELV m'apporte quelque chose ? ».
"Pas un mot d'indignation"
L'ex-favori des sondages chez les écolos a quand même évoqué les attaques dont il a été victime ces deux derniers mois, notamment ce seau d'épluchures de pommes de terre déversé sur lui samedi dernier à Notre-Dame-des-Landes. La véritable « humiliation », c'est qu'il « n'y a pas eu un mot d'indignation de la part de ceux dont je pense être proche ». L'ancien présentateur a dit n'avoir « pas reçu un message de soutien » pendant 36 heures. « Ca m'a fait très mal. Certaines personnes étaient à quelques mètres de moi, et j'ai cru percevoir quelques petits sourires satisfaits », a-t-il raconté.Tout en déplorant avoir du « étaler (ses) certificats de conformité écologique » pendant trois mois, il en a profité pour mettre en garde à nouveau Europe Ecologie-les Verts : « Il faut que ceux qui prônent le changement à EELV, eh bien il faut qu'eux-même changent : il faut s'ouvrir à la société, aller vers les autres et laisser les autres aller vers soi. Et sans leur demander en permanence justement d'où ils viennent et qui ils sont ».
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