Le ministre se dit toutefois confiant sur un retour à la croissance en 2014, soulignant que les exportations sont en hausse et que "la baisse des prix, si longtemps attendue, s'est amorcée depuis mars".
Cette embellie devrait permettre à la Grèce de se présenter devant ses partenaires pour réclamer une nouvelle réduction de sa dette, conformément aux promesses qui lui ont été faites en novembre par l'eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro.
A cette date, "il a été mentionné que si la Grèce dégageait un excédent primaire, des mesures seraient prises pour réduire la dette. Je pense que, d'ici l'été prochain, je pourrai retourner devant mes collègues et demander la mise en oeuvre de cette clause", indique M. Stournaras.
En récession depuis six ans, la Grèce devrait retrouver la croissance en 2014, a estimé vendredi à Athènes le président néerlandais de l'Eurogroupe, Jeroen Djisselbloem, en soulignant qu'un éventuel nouvel allègement de sa dette ne serait pas discuté avant "avril 2014".
La Grèce a effacé en mars 2012 presque un tiers de sa dette souveraine, soit plus de 100 milliards d'euros, détenus par ses créanciers privés. Athènes a ensuite en décembre 2012 racheté près de 30 milliards de ses obligations, toujours à ses créanciers privés.
Ces deux opérations ont ramené la dette à 156,9% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012, contre un pic de 170,3% en 2011. Mais en 2013 et en 2014, la dette pourrait s'envoler à 175,2% et 175% respectivement, selon les estimations de l'UE.
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