mardi 23 octobre 2012
La fin des grands hommes?
La fin des grands hommes?
Les grands hommes (ou femmes) réunissent deux qualités d’exception:
caractère et vision de l’histoire. Ils ne peuvent qu’entrer en
confrontation avec le conservatisme, le conformisme, l’esprit de
système, les blocages. Au cours du dernier demi siècle, Charles de
Gaulle, Ronald Reagan, Margareth Thatcher, Gorbatchev, Jean-Paul II, ont
profondément bouleversé le destin de leur pays ou du monde occidental.
Aujourd’hui, où que le regard se porte, une chape de médiocrité semble
peser sur la planète. Les Etats-Unis et leurs mornes élections ne
donnent aucun signe de réveil; l’Europe ne finit pas de s’enfoncer dans
la sclérose, économique, démographique, politique; la Russie semble se
refermer sur elle-même; le Moyen-Orient et une partie de
l’Afrique sombrent dans l’obscurantisme ou le chaos. Il manque, en
particulier à la France un leader, un chef, un guide comme disait de
Gaulle, assez courageux pour dire la vérité sur la situation du monde,
assez lucide et clairvoyant pour percevoir la marche de l’Europe vers
l’abîme avec ses institutions étouffantes, assez fort pour entreprendre
le redressement du pays le moment venu. Pour l’instant, on n’en
voit l’ombre nulle part. Le personnage historique, visionnaire au
caractère trempé, bien entendu respectueux des libertés et des valeurs
démocratiques, peut cependant surgir à tout instant du néant, au moment
le plus sombre où nul ne croit plus en rien. Nous l’attendons et nous
l’espérons.
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