TOUT EST DIT

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mardi 23 octobre 2012

Zemmour : France, Afrique, les dictateurs et Hollande

Dans sa chronique sur RTL, Éric Zemmour est revenu sur la politique africaine de François Hollande. Il met en valeur le décalage entre les leçons de morale distillées par les socialistes quand ils ne sont pas au pouvoir et la réal politique cynique qu’ils appliquent une fois en place.
« Au commencement, c’est toujours beau : on sort les grands mots, les grands principes. On dit « droit de l’homme » on dit « transparence » on dit « respect mutuel »« , commence un Zemmour ironique qui a bien compris le fonctionnement de la gôche française, si forte à donner des leçons qu’elle ne s’applique pas.
Mais voilà, une fois au pouvoir, la réalité est moins évidente que la démagogie bienpensante qui ne coute rien. Ainsi, depuis qu’il est président, François Hollande a reçu plusieurs dictateurs à l’Élysée, sans inviter les journalistes, mais en reniant totalement ses engagements et ses critiques acerbes contre Nicolas Sarkozy.
Notre flan national est le spécialiste des reniements en tous genres, comme le précise Zemmour : « Avec Hollande, tout recommence de la même façon. La seule différence, la seule nouveauté, réside dans l’accélération du temps, la réduction au minimum  du délais de reniement. Le temps d’une volteface… »
Malgré ses propos tenus pendant la campagne sur les dictateurs qu’il ne recevrait jamais, le polémiste constate que le président ne peut s’empêcher de « recevoir à l’Élysée le gabonais Ali Bongo et le congolais Sassou-Nguesso, modèle insurpassable de bonne gouvernance{…]. De même après avoir tancé le président Kabila, qui s’assoit sans façon sur les principes démocratiques, Hollande décidait de se rendre chez lui en République démocratique du Congo, pour le sommet de la francophonie« .
Pour conclure, notre polémistes dresse un portrait peu flatteur du caractère de Hollande et de son attitude politique d’une lâcheté sans précédent et d’un amateurisme inouïe :
« Hollande fait ce qu’il fait de mieux : il tergiverse, navigue, hésite. Avec lui, on a deux politiques pour le prix d’une. Ou plutôt, les deux moments traditionnels de la gauche qui passe toujours du principe de conviction à celui de réalité, mais en même temps. Au risque d’une immense confusion, incertitude, du louvoiement comme doctrine… En Afrique non plus, l’antisarkozisme ne suffit plus. »
Sur ce sujet comme sur tant d’autres, Hollande paye ses multiples mensonges et attaques grossières proférés pendant la campagne. Comment peut-on s’indigner pendant les échéances électorales que le chef d’état reçoive des dictateurs et en recevoir soi même quelques semaines après son élection ? Hollande pensait-t-il que les Français sont si sots ?

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