Dans sa chronique sur RTL, Éric Zemmour est revenu sur la
politique africaine de François Hollande. Il met en valeur le décalage
entre les leçons de morale distillées par les socialistes quand ils ne
sont pas au pouvoir et la réal politique cynique qu’ils appliquent une
fois en place.
« Au commencement, c’est toujours beau : on sort les grands mots,
les grands principes. On dit « droit de l’homme » on dit
« transparence » on dit « respect mutuel »« , commence un Zemmour
ironique qui a bien compris le fonctionnement de la gôche française, si
forte à donner des leçons qu’elle ne s’applique pas.
Mais voilà, une fois au pouvoir, la réalité est moins évidente que la
démagogie bienpensante qui ne coute rien. Ainsi, depuis qu’il est
président, François Hollande a reçu plusieurs dictateurs à l’Élysée,
sans inviter les journalistes, mais en reniant totalement ses
engagements et ses critiques acerbes contre Nicolas Sarkozy.
Notre flan national est le spécialiste des reniements en tous genres, comme le précise Zemmour : « Avec
Hollande, tout recommence de la même façon. La seule différence, la
seule nouveauté, réside dans l’accélération du temps, la réduction au
minimum du délais de reniement. Le temps d’une volteface… »
Malgré ses propos tenus pendant la campagne sur les dictateurs qu’il
ne recevrait jamais, le polémiste constate que le président ne peut
s’empêcher de « recevoir à l’Élysée le gabonais Ali Bongo et le
congolais Sassou-Nguesso, modèle insurpassable de bonne gouvernance{…].
De même après avoir tancé le président Kabila, qui s’assoit sans façon
sur les principes démocratiques, Hollande décidait de se rendre chez lui
en République démocratique du Congo, pour le sommet de la francophonie« .
Pour conclure, notre polémistes dresse un portrait peu flatteur du
caractère de Hollande et de son attitude politique d’une lâcheté sans
précédent et d’un amateurisme inouïe :
« Hollande fait ce qu’il fait de mieux : il tergiverse, navigue,
hésite. Avec lui, on a deux politiques pour le prix d’une. Ou plutôt,
les deux moments traditionnels de la gauche qui passe toujours du
principe de conviction à celui de réalité, mais en même temps. Au risque
d’une immense confusion, incertitude, du louvoiement comme doctrine… En
Afrique non plus, l’antisarkozisme ne suffit plus. »
Sur ce sujet comme sur tant d’autres, Hollande paye ses multiples
mensonges et attaques grossières proférés pendant la campagne. Comment
peut-on s’indigner pendant les échéances électorales que le chef d’état
reçoive des dictateurs et en recevoir soi même quelques semaines après
son élection ? Hollande pensait-t-il que les Français sont si sots ?
mardi 23 octobre 2012
Zemmour : France, Afrique, les dictateurs et Hollande
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