François
Hollande s’atèle actuellement à la préparation de son gouvernement.
L’occasion de dresser le portrait idéal du prochain gouvernement
socialiste et de faire connaissance avec ces hommes et ces femmes qui
vont nous gouverner pendant cinq ans. Un peu d’humour avant que ne
commence le grand cirque du PS…
- Le maire de Nantes, qui n’a jamais été ministre, est un repris de justice (six mois de prison avec sursis pour favoritisme) comme le parti socialiste en produit occasionnellement. Aucune expérience et des casseroles pleins les tiroirs : le locataire idéal pour Matignon. Spoiler alert : ce n’est même pas une blague !
- « Who else ? » Et si le satyre du Sofitel et du Carlton revenait par la grande porte sur l’un de ses thèmes de prédilection ? Un ministère taillé sur mesure pour DSK qui choisirait sans doute Dodo la Saumure comme directeur de cabinet et le « J’ose » pour domicilier son ministère.
- Le petit prince du PS, porté en triomphe par les militants socialistes et acteur de l’inoubliable coup de fil à « papa » le soir de l’élection, est le seul à même de redonner du sens à la méritocratie républicaine et relancer l’ascenseur social.
- Si les bons comptes font les bons amis, le très économe Julien Dray (qui a vécu deux ans sans retirer d’argent liquide) est incontestablement l’homme de la situation pour concilier rigueur et relance. Un an après son « rappel à la loi » pour avoir oublié de rembourser un prêt, l’organisateur de la soirée du « J’ose » va apporter du sens à l’austérité.
- La crise du logement ne résistera pas longtemps à cette jeune ambitieuse qui réussit le tour de force d’occuper un logement social depuis plusieurs années tout en payant un loyer de 40% inférieur au marché.
- Le président du Conseil général de l’Isère, qui a un temps espéré devenir DRH du comité Miss France, est surtout connu pour ses méthodes d’employeur autoritaire et pour la valse de ses collaboratrices. Des poursuites devant les prud’hommes ainsi que des plaintes pour concussion qui ne semblent pas effrayer François Hollande. Spoiler alert : ce n’est pas une blague !
- La maire de Lille, qui avait aménagé des horaires spéciaux pour les « femmes en surpoids » pendant le ramadan dans les piscines municipales de sa ville, est mondialement connue pour son attachement au maintien d’une saine distance entre la République et les organisations religieuses et communautaires.
- Cerné par les affaires de corruption et de détournements de fonds publics, le président du Conseil général des Bouches du Rhône a toujours pu compter sur le silence complice de l’appareil socialiste, notamment quand François Hollande en était Premier secrétaire. Un dernier poste de prestige avant la case prison ?
- Surprise, François Hollande pourrait faire à son tour le pari de l’ouverture en recrutant la crème du gouvernement Fillon. Un ministre plein de talent et de morale que la droite regrettera, mais que les hôteliers de Pattaya seront ravis de retrouver.
- L’inénarrable compagne d’Arnaud Montebourg a préparé le terrain depuis des mois et a fait une campagne sans faute pour le PS. Télévision publique, radio publique : Audrey Pulvar a défendu bec et ongles son candidat… avant de déguster une coupe de champagne bien méritée rue de Solférino le soir de la victoire.
- Puisqu’on vous dit que le changement c’est maintenant !
- On a le boulanger et le petit mitron… et pourquoi pas la boulangère ?
- Pas retenue sur la première liste ministérielle, l’ex-juge humaniste aura finalement bénéficié de sa pugnacité dans la cirage de bottes et le reniement. Un poste à la hauteur du poids politique incontestable pris par la Dame aux lunettes rouges… puis vertes.
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