TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 21 avril 2012

Pour Sarkozy, deux tiers des bénéficiaires du RSA sans activité, c'est de la "capitulation"

Nicolas Sarkozy a déploré que les deux tiers des bénéficiaires du RSA soient sans activité et qu'il fallait "avoir le courage de dire que ce n'est pas de la solidarité mais de la capitulation". 

Créateur du RSA, Nicolas Sarkozy s'est montré très critique vis-à-vis de cette allocation, mis en place par Martin Hirsch, au début de son quinquennat. 
"Je veux réformer le RSA, pour avoir une solidarité tout entière tournée vers l'emploi. Avec 25% des bénéficiaires du RSA qui le sont depuis quatre ans, et 36% qui n'ont aucune activité, nous devons avoir le courage de dire que ce n'est pas de la solidarité, mais de la capitulation", a affirmé le président-candidat.  
Il s'agit en réalité de "64%" d'allocataires qui sont sans activité, a-t-on précisé dans l'entourage du président.  
Près de deux millions de foyers perçoivent le RSA, dont environ 1,3 million qui touche le RSA, "socle" qui a remplacé en 2009 le RMI, pour les personnes qui ne travaillent pas. Les autres touchent l'autre volet de la prestation, le RSA "activité" destiné à compléter un petit revenu du travail.  
France forte conte France faible
A deux jours du premier tour de l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy assure que "l'alternative est simple: il y a le choix courageux, celui d'une France forte, et puis il y a le choix du passé, celui d'une France faible", en allusion à ce qu'il estime être le choix de son adversaire socialiste François Hollande.  
Selon lui, "la question des retraites l'illustre parfaitement. Vouloir faire payer par les salariés et les entreprises, par des charges sociales supplémentaires, un retour en arrière sur cette réforme, c'est l'incarnation du choix qui rend la France plus faible. Il y a un choix entre travailler plus ou bien payer plus d'impôts. J'ai choisi la première solution", dit-il. 
"Je propose un projet qui rassemble les Français, y compris sur les sujets qui les divisent", affirme-t-il également, citant ses propositions de mieux contrôler les frontières de l'Europe ou d'harmoniser ses politiques d'immigration.  
Il affirme également qu'il est "le premier président à avoir réduit les dépenses de l'Etat" et soutient que "le problème du coût du travail ne peut pas être ignoré, encore moins aggravé", d'autant que "nous avons perdu notre avantage compétitif" en la matière "vis-à-vis de l'Allemagne". 

0 commentaires: