Selon nos informations, Nonce Paolini, le pdg de TF1, est exceptionnellement descendu de son 14e étage, la semaine dernière, dans la rédaction afin de resserrer les boulons, à la suite du a-tf1-duroux-voulait-changer-l-info-de-tf1-nonce-paolini-protegeait/1253/0/388642">départ d'Axel Duroux , son numéro deux. "Il a affirmé que la nomination d'un nouveau numéro 2 n'était pas d'actualité", nous confie-t-on en interne. Paolini s'est dit satisfait des audiences et de leur qualité, confortant Laurence Ferrari et Catherine Nayl, la directrice de l'info. Le pdg de la Une était surtout chagriné par le communiqué de la société des journalistes (SDJ) de TF1, publié dans la foulée du départ d'Axel Duroux et qui, non seulement regrettait ce départ mais évoquait un "climat d'instabilité" entretenu par ce nouveau revirement.
Vexé, Paolini s'est d'ailleurs payé la tête de ses journalistes en raison d'une erreur factuelle contenue dans ce communiqué, faisant état de "quatre mois de présence" de Duroux. En fait, la "présence" effective de Duroux fut beaucoup moins longue (un mois et quelques jours). Cette petite remontrance était une façon de leur dire : "Vérifiez donc vos infos avant d'écrire n'importe quoi." Ce ne fut pas forcément du goût de tout le monde... Une question lui a été posée concernant les marges de liberté de la rédaction, notamment vis-à-vis du pouvoir actuel... Nonce Paolini avait à coeur de réaffirmer qu'il s'en portait "le garant au même titre que Catherine Nayl". Une manière de répondre à ceux qui, au sein de la rédaction, voyaient en Duroux un champion de l'indépendance... La SDJ a reproché à Paolini son absence de réponse alors qu'elle le sollicite depuis plusieurs mois. Lui considère qu'il n'a pas à interférer avec les affaires de la rédaction mais "conserve la porte de son bureau ouverte".
Deux rédactions en une seule
Selon nos informations, Axel Duroux avait commencé à recevoir les journalistes par petits groupes. Conformément à ses habitudes, il ne mâchait jamais ses mots pendant le travail et avait une vision claire des directions dans lesquelles il entendait conduire l'information. Concernant Laurence Ferrari, il estimait qu'elle devait "retrouver du naturel" dans sa présentation et comptait la faire travailler dans cette direction. Ce qui signifiait, pour lui, retrouver le peps de la Laurence Ferrari qui, lorsqu'elle était joker de Claire Chazal ou même lors de son passage sur Canal+, était appréciée de tous. "Laurence a été bousculée par la pression et les campagnes violentes qu'elle a subies, confient ses amis à Canal+. Elle a besoin de retrouver sa sérénité. Ça se travaille." Peut-être, mais sans Duroux.
Par ailleurs, la rédaction de TF1, fusionnant avec celle de LCI, traverse un moment important de son histoire. Le numérique révolutionne les métiers de l'info télé. Or, deux populations de journalistes cohabitent depuis plus d'un an sans avoir les mêmes méthodes, la même productivité, ni la même expérience. Les "jeunes" de LCI montent eux-mêmes leurs images tandis que les "vétérans" de TF1 séparent encore les tâches de preneurs d'images, de rédacteurs et de monteurs... Pas simple, mais puisque Paolini est content, tout va bien.
jeudi 12 novembre 2009
TF1 : Paolini fait face au malaise de sa rédaction
CE SINISTRE PANTIN QUI FAIT PLUS DE DÉGÂTS DANS L'AUDIOVISUEL QU'UNE BATTERIE DE MITRAILLETTES, DOIT ÊTRE VIRÉ DE TF1, C'EST URGENT !
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