En obtenant 358 parrainages sur les 500 nécessaires, celui qui
se proclame "porte-voix de la jeunesse" ne sera pas candidat à
l'élection présidentielle. Samedi, Maxime Verner a annoncé qu'il
soutenait Nicolas Sarkozy. Contacté par leJDD.fr, l'étudiant de 22 ans, qui avait pourtant affirmé n'être ni de droite ni de gauche, explique les raisons de son choix.
J'ai lancé un appel après mon retrait jeudi. J'ai eu les positions des différents candidats sur les questions de la jeunesse, j'ai lu leur programme, et j'ai trouvé une énergie chez Nicolas Sarkozy. Il s'engage à faire des efforts sur la jeunesse. On va travailler ensemble. Ma responsabilité était de l'aider à porter ces propositions, pour que les Français les connaissent. A l'inverse, je ne peux pas faire un chèque en blanc à François Hollande, qui a un programme sur la jeunesse incohérent.
J'ai constaté que l'entourage de Nicolas Sarkozy a été plus réactif. J'aurais trahi mes idées en allant vers ceux qui font de la jeunesse seulement des mots dans une campagne. Quand quelqu'un veut faire de ce sujet une priorité, c'est tout de suite. Manifestement, le président-candidat est le seul à l'avoir fait.
Moi, j'ai choisi avant tout un homme. Je pense que Nicolas Sarkozy est le meilleur pour faire une politique de la jeunesse. Il nous a sorti la tête de l'eau.
"Les jeunes des partis politiques ne parlent pas assez de jeunesse"
C'est pour cela que je vais aider Nicolas Sarkozy à développer son programme pour la jeunesse. Aujourd'hui, je vois quelqu'un qui a une envie. Je me suis dit : "comment sera la France dans 20 ans?" Et je pense qu'elle serait bien mieux si Nicolas Sarkozy est réélu.
Oui, il faut que les gens puissent se mettre d'accord au-delà de leur parti. Mais je pense justement que Nicolas Sarkozy dépasse ce clivage. C'est un homme qui a du caractère. Et ce caractère, c'est le caractère de la jeunesse.
Evidemment. Ma démarche est différente d'eux, j'apporte des propositions. Les jeunes des partis politiques ne parlent pas assez de jeunesse. Or, ils devraient être spécialistes de cette question.
C'était plutôt une boutade. Les journalistes ont l'esprit mal tourné. Mais pas besoin de penser à 2017 : Nicolas Sarkozy va être réélu car c'est l'homme de la situation. Et il va faire dès 2012 une politique publique de la jeunesse.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire