Les 35 heures "autoritaires et uniformes de Martine Aubry" ont été
l'une des "plus graves erreurs économiques commises dans notre pays",
dénonce le président-candidat Nicolas Sarkozy dans un entretien à
paraître dans le journal régional Le Progrès samedi, jour de sa visite à
Lyon.
Le président et la grosse vache de Lille |
"C'est la loi qui illustre les deux travers du parti socialiste: le discours de la facilité et le refus de regarder le monde qui nous entoure. Aujourd'hui grâce aux assouplissements que nous avons fait voter, les 35 heures ne sont plus un plafond, mais un plancher à partir duquel se déclenchent les heures supplémentaires et aucune autorisation administrative n'est désormais plus nécessaire", se félicite-t-il, assurant qu'"il faut aller plus loin".
Il évoque également dans cet interview sa promesse d'une augmentation immédiate des salaires situés entre un Smic (1.100 euros net) et 1,3 Smic (1.420 euros net), avec laquelle sept millions de personnes toucheraient jusqu'à 1.000 euros par an en plus.
Grâce à une baisse des charges sur les bas salaires, "c'est 1.000 euros de plus tout de suite sur la fiche de paye pour un salarié au Smic", ajoute le président-candidat, évoquant également son projet de TVA antidélocalisation.
"Elle a marché partout où elle a été mise en oeuvre, je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas essayer en France", insiste-t-il.
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