vendredi 9 mars 2012
Crise, quelle crise ?
Mille deux cent vingt-six milliardaires (en dollars) sont répertoriés cette année dans le classement du magazine américain Forbes ! Le premier est un Mexicain, Carlos Slim, roi des télécommunications dans son pays. Le premier Français, quatrième de la liste, est l’empereur du luxe, Bernard Arnault, propriétaire et patron de LVMH. Seize petits nouveaux entrent dans ce club qui gagne chaque année des adhérents.
Crise, quelle crise ?
À nos portes, Baselworld, le rendez-vous planétaire de l’horlogerie et de la bijouterie, a ouvert ce jeudi. Mille huit cents exposants prestigieux de 41 pays y ont loué des stands hors-de-prix pour capter quelques-uns des 200 000 visiteurs attendus. La plus chère de ces toquantes, avec ses 1 282 diamants, est affichée à Bâle pour la bagatelle de 5 millions de dollars.
Crise, quelle crise ?
Le secteur du luxe a le sourire sur les Bourses européennes. À Zurich, à Londres, à Paris, les valeurs du secteur ont fait des petits sauts de joie mercredi. À l’origine de cette gaîté, un entrefilet du quotidien chinois China Daily : il s’y chuchote que Pékin pourrait baisser les taxes à l’importation des produits de luxe. De quoi doper un marché asiatique, aujourd’hui de 30 milliards de dollars, et qui grimpe au rythme enthousiaste de 25 % l’an.
Crise, quelle crise ?
Ces trois petites informations, glanées en un tour de planète, peuvent faire hurler, méditer ou rêver. De doctes économistes professeront que l’argent que dépensent quelques riches fait vivre une multitude de pauvres. Des nostalgiques du Grand Soir évoqueront ce qu’il faudrait faire subir au dernier des capitalistes avec les tripes du dernier bureaucrate. D’autres, plus sobrement, estimeront que sur une petite planète aux ressources limitées, les humains devraient peut-être trouver façon plus intelligente de se les partager.
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