Qui doit payer pour les plus âgés d’entre nous ? Sur quelles épaules doit peser la prise en charge de la dépendance ? Cela fait des mois que tourne cette question à plusieurs milliards d’euros. On le sait, tout le monde paiera, mais à divers degrés. Le Conseil économique et social a proposé hier de taxer davantage les retraités, ou plutôt de leur imposer la même CSG qu’aux actifs. N’en doutons pas, cette proposition va hérisser bien des cheveux gris. Elle paraît pourtant logique : les actifs du deuxième âge financent les retraités du troisième âge, et le troisième âge contribuerait ainsi à la prise en charge du quatrième âge. Les grands-parents, en somme, paieraient davantage pour les arrière-grands-parents. Mais alors, qui paiera pour les arrière-petits-enfants, aujourd’hui si souvent aidés par les grands-parents ? La solidarité entre les générations est décidément un exercice difficile.
vendredi 17 juin 2011
Solidarité
Qui doit payer pour les plus âgés d’entre nous ? Sur quelles épaules doit peser la prise en charge de la dépendance ? Cela fait des mois que tourne cette question à plusieurs milliards d’euros. On le sait, tout le monde paiera, mais à divers degrés. Le Conseil économique et social a proposé hier de taxer davantage les retraités, ou plutôt de leur imposer la même CSG qu’aux actifs. N’en doutons pas, cette proposition va hérisser bien des cheveux gris. Elle paraît pourtant logique : les actifs du deuxième âge financent les retraités du troisième âge, et le troisième âge contribuerait ainsi à la prise en charge du quatrième âge. Les grands-parents, en somme, paieraient davantage pour les arrière-grands-parents. Mais alors, qui paiera pour les arrière-petits-enfants, aujourd’hui si souvent aidés par les grands-parents ? La solidarité entre les générations est décidément un exercice difficile.
Qui doit payer pour les plus âgés d’entre nous ? Sur quelles épaules doit peser la prise en charge de la dépendance ? Cela fait des mois que tourne cette question à plusieurs milliards d’euros. On le sait, tout le monde paiera, mais à divers degrés. Le Conseil économique et social a proposé hier de taxer davantage les retraités, ou plutôt de leur imposer la même CSG qu’aux actifs. N’en doutons pas, cette proposition va hérisser bien des cheveux gris. Elle paraît pourtant logique : les actifs du deuxième âge financent les retraités du troisième âge, et le troisième âge contribuerait ainsi à la prise en charge du quatrième âge. Les grands-parents, en somme, paieraient davantage pour les arrière-grands-parents. Mais alors, qui paiera pour les arrière-petits-enfants, aujourd’hui si souvent aidés par les grands-parents ? La solidarité entre les générations est décidément un exercice difficile.
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