La visite de Benoit XVI en septembre en Angleterre aura un coût. 27 millions d’euros au bas mot, sans parler des frais de police et de sécurité.
En découvrant l’addition, l’église britannique n’a pas barguigné : les messes seront payantes !
Pas question d’accepter une modeste obole, encore moins l’aumône. Miséricordieux comme un banquier de la City, les ecclésiastiques britanniques ont dressé une grille des tarifs. La veillée à Hyde Park, 12 euros. La messe à Glasgow, 20 euros. Pour le même prix, les catholiques auront droit à un récital de Susan Boyle, la chanteuse pour laquelle le Bon Dieu s’est attardé plus longuement sur les cordes vocales que sur la silhouette… Elle poussera la note à guichets fermés, foi d’Ecossais !
Le must, la journée VIP, ce sera la messe à Birmingham : 30 euros. La somme est justifiée, ce jour-là un cardinal protestant converti au catholicisme sera béatifié par le pape. Dans un pays anglican, c’est pas cher payé…
70 000 billets au tarif plein attendent les fidèles prêts à passer à la caisse. Privés de messe tarifée, les moins fortunés pourront toujours se rabattre sur les photos du pape et autres livres de prières cédés à un prix de misère…
Au Vatican, les cardinaux rasent les murs et réservent leurs commentaires au secret de la confession. C’est l’affaire des Anglais, se défausse l’entourage papal.
À l’évidence, la crise a bien frappé. Et pas seulement les vocations…
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