TOUT EST DIT

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mardi 6 mai 2014

Le gouvernement veut que GE cède ses activités dans le transport à Alstom

Le ministre de l’Economie ne désarme pas . Dans un courrier envoyé ce lundi auPDG de General Electric Jeffrey Immelt et dont « Les Echos » ont obtenu copie, le gouvernement français répond aux propositions et engagements pris la semaine dernière par le conglomérat américain pour remporter la branche Energie du groupe français, soit plus de 70 % de son activité. « En l’état, nous ne pouvons malheureusement pas souscrire aux propositions que vous avez faites, reposant sur la seule acquisition des activités d’Alstom dans le domaine de l’énergie », indique le courrier, signé par le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. Le gouvernement « souhaite examiner avec vous les voies et moyens d’un partenariat équilibré , rejetant une acquisition pure et simple qui, en l’état, conduirait à la disparition d’Alstom », écrit-il. Le gouvernement, qui prend l’exemple du partenariat noué entre GE et Safran dans les moteurs d’avion, suggère ainsi à GE de changer radicalement la nature de son offre.
Par ailleurs, le gouvernement redoute de laisser seule la branche transport. « Il serait hautement souhaitable d’assurer un avenir mondial certain à Alstom Transport, par la cession à cette entité des activités transport de General Electric », indique le courrier, « incluant les trains de fret et la signalisation, représentant un chiffre d’affaires de 3,9 milliards de dollars ».
Arnaud Montebourg, qui indique en préambule de la lettre avoir été chargé de cette réponse par François Hollande et ne fait pas allusion au possible projet d’offre de Siemens ni à la recherche d’une troisième solution, demande par ailleurs à GE des précisions sur ses engagements en matière d’emploi. Le ministre demande ainsi au groupe américain qu’il « précise ces engagements, en détaillant et en documentant leur contenu, ainsi que leurs implications sur l’organisation juridique des activités maintenues dans Alstom ».
Pour emporter Alstom, le conglomérat américain s’était engagé auprès de François Hollande à implanter quatre centres de décision mondiaux de GE dans l’Hexagone et GE s’était engagé « à faire croître le nombre de nos emplois en France, particulièrement les emplois hautement qualifiés dans l’ingénierie et de la production localisés en région ».
Durant un mois, Alstom s’est « réservé le droit de répondre à des offres non sollicitées ». Un mois durant lequel le groupe allemand Siemens veut mettre à profit pour convaincre le fleuron industriel français de refuser l’offre de l’américain General Electric.

Franchement, je ne comprends pas cet abruti de ministre borné et outrancier. Il s'immisce dans des tractations privées, quel con ce mec.

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