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- Etc.
mardi 6 mai 2014
Comme tous ses autres collègues du gouvernement, dont aucun n’a jamais tenu le moindre poste de responsabilité dans une entreprise, Montebourg n’a jamais créé un seul emploi de sa vie : pas un. Mais il sait comment il faut parler aux chefs d’entreprise – pardon, il sait comment les admonester, les engueuler, les fustiger, les morigéner… – pour les inciter à investir en France, créer des emplois et générer de la richesse… Le moins qu’on puisse dire est qu’il s’y prend plutôt mal !
Montebourg « redresseur » des capitalistes
Montebourg « dompteur » du capitalisme
Bref Montebourg s’en prend à tous les patrons qui, échaudés par les orientations politiques du gouvernement, et inquiets des aboiements du ministre de l’économie (oui, je sais cela fait drôle de savoir que c’est Montebourg qui a en charge l’économie française !), préfèreront sans doute aller investir en Grande-Bretagne, au Pays-Bas ou en Allemagne… Belle image de la France en tout cas. Tellement dégradée que même le pauvre Fabius se croit obligé d’aller jouer les hôtesses dans les aéroports. Pathétique.
Le post-capitalisme performant de Montebourg
Désormais connu dans le monde entier, non pas pour son sauvetage de l’industrie française mais pour ses coups de gueule contre-productifs, Arnaud Montebourg non seulement ne « redresse » rien mais achève de détruire ce qui marchait encore. Son capitalisme redressé à la sauce keynésienne et à la mode « Piketty post-marxiste » (voir image ci-dessus) est une catastrophe qui mène le pays à la ruine.
Montebourg ne fait d’ailleurs pas que décourager les entrepreneurs, détruire l’initiative et torpiller la croissance et la création de richesse. Il fait même plus : par ses aboiements intempestifs, il achève de discréditer la parole d’un État qui n’a évidemment pas à s’exprimer sur ce ton ni à s’exprimer comme un voyou. Le « détecteur de mensonges », dont il menace le directeur d’Alstom, c’est aux membres du gouvernement qu’il faudrait l’appliquer en premier ! Leur « Parole » est totalement discréditée.
« Nous défendons l’emploi, l’emploi, l’emploi » répète inlassablement Montebourg, comme pour essayer de se convaincre lui-même qu’il sait comment on les crée. Ce qu’il ne voit pas c’est que les fermetures d’usines, les destructions d’emploi et le manque à gagner fiscal sont la conséquence mécanique de ses propres choix idéologiques et anticapitaliste périmés.
Qu’il arrête donc de donner des leçons aux chefs d’entreprises ou de grands groupes industriel qui, eux, créent et gèrent des milliers d’emplois et distribuent des salaires et du pouvoir d’achat alors que Montebourg est une charge nette pour le pays. Qu’il se taise et qu’il s’en aille créer sa propre entreprise.On verra alors comment il s’y prend pour créer des emplois.
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