vendredi 22 février 2013
Ils veulent détruire la famille
La famille a toujours été la grande ennemie des socialistes. Car elle est le creuset de l’éducation. Le lieu où se transmettent les valeurs et où se forgent les individus.
En 1981, lorsqu’ils sont arrivés au pouvoir, les socialistes voulaient “changer la société”. Cette fois tout porte à croire qu’ils ont décidé de la détruire. En s’attaquant d’abord et avant tout à cette société en miniature qu’est la famille. En sapant par tous les moyens possibles cette « institution divine qui constitue le fondement de la vie des personnes, comme le prototype de tout ordre social », comme la qualifie Benoît XVI.
La famille a toujours été la grande ennemie des socialistes. Car elle est le creuset de l’éducation. Le lieu où se transmettent les valeurs. L’endroit où se forgent les individus autour de ces piliers universels que sont l’autorité, l’ordre, le mérite et la responsabilité. Ce n’est pas un hasard si, dans la plupart des dictatures socialo-communistes, l’une des premières mesures prises constituait à séparer très tôt les enfants de leurs parents. Au nom, paraît-il, de l’égalité des chances. Avec surtout comme arrière-pensée de former des adultes, dociles, soumis et résignés à la misère matérielle et intellectuelle que leur réserve le collectivisme.
Dans les soixante propositions formulées il y a un an par le candidat socialiste, il ne figurait aucune mesure en faveur de la famille, à l’exception de l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire qui sert davantage à acheter un nouvel écran plat ou une console de jeux que des cartables et des trousses. En revanche François Hollande fourmillait déjà d’idées pour détruire cette réussite française qu’est la politique familiale. Avec en tête de chapitre, la suppression ou la réduction du quotient familial et l’instauration du mariage homosexuel, négation par excellence de la cellule familiale.
Le président de la République a mis moins de temps à appliquer ces deux promesses qu’à réduire le nombre de chômeurs ou qu’à freiner l’accroissement de la dette publique. Il est tellement plus facile de détruire que de construire !
Le vote de la loi inepte sur le “mariage pour tous”, sans prêter la moindre attention aux centaines de milliers de Français qui ont souhaité montrer leur attachement au modèle familial tel qu’il existe depuis le début de l’humanité, témoigne de cette volonté forcenée de détruire cette cellule constituée par un homme, une femme et leurs enfants. Une destruction qu’il symbolise à lui seul par le refus d’épouser les deux femmes de sa vie et de construire pour ses enfants une cellule familiale.
Maintenant que cette loi a été votée en première lecture par les députés, la majorité manifeste sa volonté de s’attaquer au portefeuille des familles, en affichant son désir de fiscaliser les allocations familiales. Comme si ces prestations étaient superflues. Comme si toutes les statistiques qui montrent que la naissance d’un premier enfant entraîne une perte de 10 % du pouvoir d’achat des ménages n’existaient pas. Comme s’il fallait casser à tout prix cette politique familiale qui reste l’un des derniers atouts français.
Bien sûr l’importance de la famille ne se résume pas à des questions d’argent. Bien sûr que chacun peut comprendre la nécessité de réformer un modèle social trop dispendieux. Bien sûr qu’il est aussi important pour les familles d’avoir un bon accès aux crèches, aux soins et à l’éducation. Mais pourquoi ce choix délibéré d’aller prendre 800 millions d’euros dans la poche de ces Français qui tentent d’élever leurs enfants du mieux possible ? Alors que ce montant correspond justement à ce que l’État dépense à travers l’aide médicale aux étrangers, qui est une prestation réservée aux… clandestins. Formidable appel d’air pour l’immigration illégale.
D’autant que, dès cette année, les familles vont déjà être largement mises à contribution avec la sensible réduction du quotient familial qui permet de moduler les impôts en fonction du nombre d’enfants présents dans le foyer. Bercy a eu beau déclarer que seulement 10 % des ménages allaient être concernés par ce rabotage, l’addition va se révéler salée. Il suffit que monsieur et madame aient, chacun, un salaire de 3 000 euros par mois pour se voir pris au piège de cette mesure qui va rapporter 490 millions d’euros à l’État.
Si au moins cet argent permettait d’améliorer l’éducation de nos enfants, de faire en sorte que leurs lycées ne deviennent pas des archipels d’incivilité et de les doter de davantage d’installations sportives. Mais ne rêvons pas. Cet argent va d’abord servir à verser 400 euros de prime à des instituteurs qui viennent de faire grève, et à engraisser le “mammouth” de l’Éducation nationale. Les enfants passeront plus tard. Il est décidément loin le temps où Goethe proclamait : « L’excellent est tout juste assez bon pour l’enfant. »
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