L'inévitable rigueur n'a pas besoin d'être annoncée ou entamée par le gouvernement pour être prévisible.
Pauvres électeurs de François Hollande : ils étaient prévenus !
Prenons ces personnes plus intelligentes que la moyenne que sont censées être les profs (au minimum, ils sont dotés des capacités de lecture). Comment ont-ils pu ignorer le fait que quand l’État dépense 1 euro, il emprunte 30 centimes ? Qui peut croire que cela puisse durer longtemps ?
Le pire est que la gabegie de dépense publique (56% du PIB) qui caractérise notre pays, notamment en raison de son excès de fonctionnaires (5 millions pour les 3 fonctions publiques) pèse sur les fonctionnaires eux-mêmes : sur leurs conditions de travail, sur leur carrière, sur leur rémunération. Comment des magistrats peuvent-ils en être réduits à ne pas pouvoir faire de photocopies ? Comment des policiers réservistes peuvent-ils accepter d’être payés en retard ? Et quid de ces militaires en Opex qui ne touchent pas leur solde ?
La rigueur est une triple exigence :
- Les fonctionnaires (des services publics régaliens, c'est-à-dire la police, la justice, l'armée et la diplomatie) méritent d'avoir des conditions de travail décentes et mêmes attractives.
- La France a signé des traités, comme Maastricht par exemple.
Le retour sur terre de la gauche Hollandiste a quand même un coté plutôt triste : la droite, bien qu'elle ait elle aussi fait une campagne socialiste, avait néanmoins prévenue du fait que nous risquions de devenir la Grèce. Hollande a passé un an de campagne à nier la réalité.
Bienvenue dans le réel.
Quant à la rigueur, nous en sommes loin, à moins que le gouvernement nous annonce demain une baisse de la dépense publique de 120 milliards d'euros, afin de revenir à l'équilibre budgétaire.
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