mardi 21 août 2012
François, Jean-François et la France
François plait à l’électorat UMP. Il donne une impression de calme,
de sang-froid, de modération, d’orthodoxie républicaine en un mot.
Serait-il le recours de la droite? Pour l’avoir vu fonctionner pendant
cinq ans, je le soupçonne d’avoir une certaine propension à se protéger
et je ne l’imagine guère prenant une décision face à une situation
délicate. On peut se tromper bien sûr. Quant à Jean-François, je ne le
connais pas mais j’ai constaté sa détermination inflexible et son sens
de l’Etat sur un dossier particulier: celui de l’interdiction de la
Burqa. En vérité, je trouve totalement dérisoire l’idée de se placer
aujourd’hui à la tête de l’UMP dans la perspective des présidentielle de
2012. Dans les cinq ans à venir, des événements prodigieux ne vont pas
manquer de se produire. Mon espoir est de voir un visage nouveau en
émerger, un homme ou une femme extérieurs aux combines et magouilles
politiciennes, aux têtes et aux partis que nous impose le système
médiatique, un personnage dénué d’ambition personnelle, lucide sur la
situation du pays, sa place en Europe et dans le monde, les défis
auxquels il est confronté, et focalisé sur le seul intérêt de la France.
De la pure utopie? Vu d’ici, de maintenant, je le sais bien,
mais l’histoire de France n’est pas avare de personnages inattendus qui
surgissent à un moment clé et remettent le pays sur le bon chemin.
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