La relance crée des déficits qui entraîne la relance qui à son tour a besoin de relance qu'il faudra relancer encore... Stiglitz
considère que baisser le coût du travail ne sert à rien s'il n'y a pas
de demande. Ainsi, les pays rigides du point de vue des lois du travail
s'en tire mieux en
pleine crise. Paul Krugman se
moque des Irlandais qui avec leur austérité (1/3 impôts , 2/3 baisse
des dépenses) n'obtiennent que des taux d'emprunt plus élevés. Krugman
plébiscite le doux Hollande
face à l'avarice de Merckel. Baisser les dépenses publiques est pour
lui une hérésie. Les Européens ont donc raison de se révolter, contre
ce quelque chose qui est à peine ébauché en Grande
Bretagne ou ailleurs. Pour Goucho, cet article de l'éminent Krugmen
est limpide et renvoie dans les cordes, une fois de plus, la pensée
unique qu'est le libéralisme. Acquiesçons en partie au
raisonnement de Krugman : oui, relâchons la pression. En baissant
les impôts ! Nos gouvernants sont très prompts à lever des impôts. à
chasser comme en Italie, les exilés fiscaux, à contrôler
plus encore. Voilà qui n'est pas de nature à permettre la croissance
! Vive la liberté. Gordon Brown avait raillé la Suède qui, il y a
quelques années, avait réduit ses impôts. Depuis la
croissance est revenue et les impôts avec elle...
Intéressant, également. Krugman annonce la fin probable de l'Euro, ce
qu'il ne semble pas voir d'un mauvais oeil.
"1. La Grèce sort de l'euro, très probablement le mois prochain.
2. Des retraits massifs des banques espagnoles et italiennes, vers l'Allemagne.
3a. Peut-être. Les banques interdisant de transférer des dépôts hors du pays et contrôlant les limites sur les retraits d'espèces.
3b. Alternativement, ou peut-être en tandem, énorme tension sur le crédit à la BCE afin d'empêcher les banques de s'effondrer.
4a. L'Allemagne doit choisir. Accepter d'énormes créances publiques indirectes sur l'Italie et l'Espagne...
4b. Fin de l'euro."
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