mardi 1 mai 2012
Pilonner la droite parlementaire, ménager le FN : voit-on assez cette belle intelligence tactique de la gauche ?
Selon Gilles William Goldnadel, au
cours de la campagne présidentielle, les médias français - notamment le
service public - se sont ouvertement positionnés à gauche, muselant
parfois certains interlocuteurs de droite. Une dérive qu'une possible
élection de François Hollande ne doit pas institutionnaliser.
Enfin la vérité a éclaté au grand jour. Nous
savons que c’est Nicolas Pétain qui, soudoyé par Kadhafi, a violé
Nafissatou Diallo dans une chambre de Manhattan.
Il
est donc inutile d’ergoter davantage, inutile de faire valoir avec une
irrationnelle raison qu’au cours de cette dernière décade, François II
Le Futé aura été cauteleux envers les électeurs du parti jusque-là honni
et sa cheftaine. Même l’ensemble de la gauche avec une belle
intelligence tactique aura réservé ses flèches antiracistes envers la
droite présidentielle plutôt qu’à un Front que l’on ménage.
Au
demeurant, et à ce stade de l’analyse, le grand veneur médiatique n’a
pas à se donner la peine ridicule de faire la preuve du bien-fondé de
son venin, la bête doit être chargée de tous les maux, parce qu’elle est
immonde. Un point c’est tout.
Ce n’est
pas pour autant que l’animal chargé est demeuré sans faute. Ainsi, il
aura fallu quatre années et cinquante et une semaines pour que la droite
et son chef s’aperçoivent soudain de ce que la gauche prétendument
morale était solidement arrimée à une gauche prête à toutes les
extrémités.
Elle n’aura pas mis beaucoup moins de
temps pour s’apercevoir de l’influence de cette extrême gauche sur des
organes chargés de l’information qu’elle était censée de surcroît tenir
dans sa main.
Il n’est pas interdit de penser que cette prise de conscience soudaine aura été tardive.
Quoiqu’il
arrive sous huitaine, je n’ai pas le moindre doute que le premier
combat culturel à engager sera d’obliger au moins le service public de
l’information à remplir son office dans le respect d’une neutralité dont
aujourd’hui la simple évocation fait rire tout Paris. Il ni
possible juridiquement ni évidemment souhaitable moralement d’empêcher
la presse privée de gauche et d’extrême gauche d’exercer son emprise
dans le cadre d’un rapport de force dont elle a la maîtrise.
On
aimerait toutefois que la presse de droite, ou ce qu’il en reste, ne
fasse pas l’objet des habituels quolibets, ce qui n’arriverait sans
doute pas si elle avait l’élémentaire courage de répliquer aux attaques.
Mais
que, les médias d’Etat subventionnés par la redevance, puissent se
permettre de reconnaître tranquillement – ainsi que le fait France Inter
régulièrement – d’être de sensibilité de gauche n’aurait jamais dû être
accepté par ceux qui se targuent de vouloir défendre la démocratie.
A
ce sujet, si d’aventure François Hollande était désigné par le peuple
souverain dimanche prochain, il me paraît que l’éviction d’Oliver Poivre
d’Arvor – pourtant choisi par l’actuel pouvoir - serait la marque de la
plus flagrante des injustices. Il ne se passe pas une semaine
sans que « Enquête et Débats »ne révèle les niches de l’extrême gauche
au sein de France Culture : ainsi et jusqu’au bout la charmante et
talentueuse Clémentine Autain, par ailleurs comme chacun sait
représentante du Front de Gauche, aura –t-elle disposé d’un micro ouvert
régulièrement et constamment scellé aux bouches de droite.
Il ne dépend pourtant que de la détermination des contributeurs obligés à la redevance que les choses changent.
Dans un autre domaine, éloigné seulement en
apparence, le monde médiatique aura été ce week-end bien silencieux sur
les souffrances infligées désormais quotidiennement à la population
chrétienne de l’Afrique Islamique ou en voie d’islamisation. A nouveau
vingt morts, assassinés dans une Eglise du Nigéria, et une autre Eglise
attaquée à la grenade au Kenya.
De toutes
les légations, seule celle du Vatican se sera-t-elle, un peu, fait
entendre. Même Le Figaro, habituellement défenseur des chrétiens, aura
eu l’esprit occupé ailleurs.
C’est dans
ce contexte que les menaces du Soudan islamiste d’un Omar El Bechir -
dont nul ne se croit en devoir de rappeler qu’il est recherché pour
génocide – contre son voisin chrétien du Sud, doivent être replacées.
Il serait toutefois plus juste d’écrire qu’elles devraient l’être.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire