TOUT EST DIT

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dimanche 20 mai 2012

Ils sont marrants, ces Américains !

Pour un peu, on nous aurait fait croire qu'ils attendaient Valérie Trierweiler avec plus d'impatience et de curiosité que François Hollande. Ainsi iraient donc les États-Unis où, si l'on se réfère à certains médias, les relations conjugales seraient plus importantes que les relations internationales. Oui, la compagne de François Hollande, baptisée pour l'occasion « First girlfriend » (pas besoin de traduire) par la chaîne CNN, alimentait les commentaires vaguement outrés des journaux. Voilà un pays qui se pique de rigorisme même s'il en a vu de belles avec ses présidents. 

On n'ose pas écrire ce qui se passa, en des temps pas si lointains, dans le prestigieux bureau ovale. Précisément celui que François Hollande a découvert hier, lors d'un entretien avec Barack Obama, à l'occasion de son premier rendez-vous international hors d'Europe. Et là, pas question de fredaines ou de fariboles. Ce n'est le genre ni de Barack Obama ni de François Hollande. À l'issue de leur entretien, les deux hommes ont tenu conférence de façon courtoise et pondérée, réaffirmant leur attachement à l'entente Paris-Washington. 

 Barack Obama s'est découvert un nouvel « ami américain », assurément moins expansif que celui qu'il avait soutenu pour la présidentielle française, mais également attaché à la solidité du couple franco-américain. Ils se sont même découvert des goûts communs pour la croissance, indispensable à l'Europe, mais aussi, par répercussion, aux États-Unis.

Si Obama et Hollande ne sont pas allés plus loin dans les effusions, c'est que le président américain, en campagne électorale, ne peut s'afficher trop ostensiblement avec un « socialiste » sans provoquer l'ire républicaine. Il n'empêche que François Hollande ne manquera pas d'exhiber cette alliance sous le nez de la chancelière allemande, Angela Merkel, pour l'amener à composer et accepter ce ménage à trois !

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