• Marine Le Pen sous-estimée
Comme en 2002, le score du Front national a été sous-estimé par les sondages. Il y a cinq ans, Jean-Marie Le Pen avait obtenu 16,86%, accédant au second tour de la présidentielle pour la première fois. Le candidat d'extrême droite avait ainsi été sous-estimé de 3,3 points entre le dernier sondage et le vote. Bis repetita pour cette élection: sa fille, qui avait été créditée de 14% et 16% selon les intentions de vote, obtient un score jamais atteint par le Front national, selon les estimations des principaux instituts: entre 18% et 18,5%.
• Jean-Luc Mélenchon sur-estimé
Le candidat du Front de gauche a perdu son pari. Il n'aura pas battu Marine Le Pen comme il l'avait annoncé. Pire pour lui, Jean-Luc Mélenchon réalise un score inférieur (entre 10% et 11%) aux intentions de vote dont il était crédité avant le premier tour (entre 12% et 15%). Mais parti en campagne avec 5% des intentions, le candidat du Front de gauche considère que ce score à deux chiffres est «un succès».
• La politique plus forte que la météo et les vacances
La météo grisâtre et la collusion avec les vacances n'auront pas empêché les Français de se déplacer en masse pour aller voter. Les sondages attendaient environ 25% d'abstention. Au final, à la surprise générale, près de 80% des électeurs ont déposé leur bulletin de vote dans les urnes. Un score certes moins élevé qu'en 2007 (16,5% d'abstention), mais qui prouve que les Français ont pris conscience de l'enjeu tant économique que social de cette élection.
• Les grands écarts entre les sondages à 20 heures
Au moment de l'officialisation des résultats, les écarts entre les principaux sondeurs, Harris Interactive, OpinionWay, Ipsos ou encore le CSA, ont surpris.Notamment pour Marine Le Pen qui, à 20 heures, était crédité de 16% à... 20%.
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