mercredi 14 mars 2012
Courbes
Une campagne présidentielle ménage peu d’occasions de rire. Elle
réserve cependant un plaisir rituel, qu’on appellera « le jour d’après »
: le spectacle des sondeurs expliquant, face au vote des électeurs,
comment ils ne s’étaient pas trompés. C’est toujours brillant… Autre
source d’hilarité : entendre un responsable politique, comme Monsieur
Copé, nous affirmer qu’il ne lit jamais les sondages. C’est vrai, les
politiques ne lisent pas les sondages – ils les dévorent. Avec autant
d’appétit, devons-nous reconnaître, que les commentateurs… Il y a aussi
les moments de grande collision, quand un sondeur nous prédit l’exact
contraire d’un autre sondeur. C’est le cas depuis deux jours : se
croisent-elles, ou ne se croisent-elles pas, les courbes de Messieurs
Hollande et Sarkozy ? La face de la France peut en être changée, nous
dit-on… Rions. Et votons, comme ça nous chante.
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