La zone euro a fixé à mercredi un nouveau rendez-vous à la Grèce et lui a demandé de nouveaux efforts, en dépit de l'accord sur l'austérité trouvé hier par la coalition au pouvoir.
Les grands argentiers de la zone euro ont posé trois conditions à l'octroi d'un nouveau prêt à Athènes, et fixé un nouveau rendez-vous à mercredi prochain. Les responsables de la zone euro exigent ainsi que le parlement grec approuve dimanche le plan de rigueur accepté hier dans la journée par les partis politiques grecs et ses créanciers publics. Les ministres des Finances de la zone euro demandent en outre à Athènes de réaliser des «économies supplémentaires à hauteur de 325 millions d'euros» dans le budget 2012 du pays, et ce «d'ici à mercredi», a dit Jean-Claude Juncker.
Enfin, la zone euro attend de «fortes garanties politiques», par écrit, de la part des partis de la coalition au pouvoir à Athènes. «Nous voulons des engagements réels» sur les réformes qui sont menées, a souligné le président de l'Eurogroupe. Le gouvernement grec estaccusé de ne pas remplir toutes les promesses d'économies budgétaires et de réformes promises en échange des prêts internationaux. Toutefois, pour s'assurer que les fonds prêtés iront bien au remboursement de la dette, la proposition franco-allemande de créer un compte bloqué spécial est sérieusement envisagée, a souligné hier le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
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