La justice américaine a ordonné, lundi 16 mai, l'incarcération de Dominique Strauss-Kahn et a refusé de le libérer contre la caution d'un million de dollars proposée par ses avocats. Le patron du Fonds monétaire international (FMI) comparaissait, deux jours après son arrestation, devant le tribunal pénal de New York pour son implication dans une affaire de crime sexuel contre une femme de chambre dans un hôtel de Manhattan.
La juge Melissa Jackson a décidé de suivre les réquisitions du procureur, qui craignait une fuite du directeur du FMI en cas de libération conditionnelle.
De son côté, le parquet a fait valoir que les rapports préliminaires des experts corroborent les accusations de la plaignante et que si l'accusé retournait en France, il ne serait pas possible de le faire revenir aux Etats-Unis. Il a aussi indiqué qu'une enquête était ouverte sur une autre affaire sexuelle dans laquelle Dominique Strauss-Kah aurait pu être impliqué.
"LA BATAILLE NE FAIT QUE COMMENCER"
A la sortie du tribunal, l'un des avocats de Dominique Strauss-Kahn, Benjamin Brafman, s'est dit "déçu par la décision du tribunal" de ne pas accorder la liberté sous caution à son client, mais a déclaré aux journalistes que "la bataille ne [faisait] que commencer". "L'intention de M. Strauss-Kahn est d'essayer de rétablir son nom et sa réputation" a-t-il conclu.
La prochaine comparution devant la justice de DSK a été fixée au vendredi 20 mai, a indiqué la juge new-yorkaise qui a prononcé son incarcération.
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