L'Union européenne et le Fonds monétaire international, soutenus par le gouvernement allemand, sont prêts à accepter une restructuration "douce" de la dette de la Grèce, du fait de la détérioration de la situation du pays, mais la Banque centrale européenne et la France restent opposées à une telle mesure, rapportait samedi le journal allemand Die Welt, en citant des sources anonymes.
"Nous ne sommes pas au courant d'une telle décision", a déclaré un représentant du gouvernement allemand, s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
La BCE a refusé de s'exprimer, et un porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn a déclaré ne pas avoir de commentaire à faire. Le ministère français des Finances n'était pas immédiatement joignable, et le FMI n'a pas répondu aux demandes de commentaires envoyées par courrier électronique.
Selon Die Welt, le FMI, la Commission européenne et Berlin, suite aux dernières prévisions pour l'économie grecque, préconisent une extension de la maturité des emprunts d'Etat grecs, rapporte le journal.
Jusqu'à présent, la Commission européenne s'était opposée à une telle mesure, craignant - tout comme la BCE - que cela ne provoque des turbulences sur le marché obligataire européen et ait des conséquences négatives pour les banques européennes, d'après le journal.
"Si l'on regarde les dernières statistiques, on voit que la situation a changé", a déclaré une source au quotidien.
lundi 16 mai 2011
Grèce : UE et FMI prônent une restructuration douce
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