vendredi 4 avril 2014
Mauvais augure
Mauvais augure
Pendant quelques heures, entre la nomination du Premier ministre et celle du Gouvernement, j’ai ressenti comme une bise fraîche et légère venue des sommets, un air mystérieux, impalpable, lointain de début de renouveau possible de la vie politique française. Sans parler de miracle, de révolution, d’une ère nouvelle ou d’homme providentiel, cette petite sensation de printemps, souffle presque imperceptible, me faisait plaisir. N’étant pas quelqu’un de sectaire (mot synonyme à mes yeux de crétin), j’ai ressenti un vague espoir, le commencement d’une infime lueur d’espérance. A 11 heures et quart, découvrant la liste des ministres, je suis retombé comme une masse de mon nuage. Mes commentaires n’auraient ici aucun intérêt: tout a déjà été dit. Ah si, un point! Je suis en total désaccord avec ceux qui comparent cela à la IVe République. Ce que nous vivons aujourd’hui est pire que les moments les plus dégradés de la IVe République. Au moins, les fautes, le ridicule et les échecs étaient sanctionnés. Je ne sais pas comment, ni quand, mais j’ai désormais l’impression que la dernière chance vient de passer et que tout cela, je le crains fort, va inéluctablement mal finir.
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