Mieux vaut avoir une tête qui lui revient. Celle de Fabius, “pas très catholique”, le rebute énormément. Il préfère les doux visages de Lénine et Mao Tsé-Toung. Les deux “héros” révolutionnaires orneront bientôt le centre-ville de Montpellier. Leurs statues, culminant à quatre mètres, vont occuper “la place des Grands Hommes” voulue par Georges Frêche.
Voici la dernière provocation d’un élu qui les accumule sans compter. Il se délecte, à l’avance, de la polémique annoncée. Pourquoi mettre ainsi à l’honneur des dictateurs sanguinaires ? “L’Histoire n’a rien à voir avec la morale”, rétorque déjà le pape du Languedoc-Roussillon. D’ailleurs, s’il a renoncé in extremis à statufier Staline, c’est uniquement parce que “les familles des victimes du goulag” auraient pu mal le prendre. Ce détail mis à part, à ses yeux, le Géorgien reste “un type brillant, extraordinaire.” Pour organiser famines, purges et massacres, en effet, le “Petit père des peuples” s’y entendait comme personne.
Un tyran, taille patron.
Faute d’accéder à pareil rang, M. Frêche se contente d’un rayonnement régional. Qu’entreprendre, encore, pour agrandir son champ médiatique ? Peut-être un mausolée à la gloire d’Hitler et Mussolini. L’un et l’autre, après tout, ont construit d’admirables autoroutes…
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