Notre Président n'a pas changé. Toujours cette gouaille, qui avale des syllabes et des mots, et fait dire aux gens : il cause comme nous. Toujours cette projection du corps vers l'avant, ces mouvements de tête désordonnés, qui surprennent. Nous le savons désormais, il n'aura jamais l'onctuosité de François Mitterrand, ni la componction de Jacques Chirac. Et pourtant, hier soir, Nicolas Sarkozy a fait Président. A sa manière à lui, entre avocat et VRP, combatif, démonstratif, partisan et convaincant. On a cru par moments revoir le candidat, son tempérament, ses impatiences, et déjà cette volonté de faire Président avant l'heure - on a revu, en fait, le candidat d'avant le Fouquet's. Je suis le chef de l'Etat, a-t-il maintes fois répété. Qu'on partage ses convictions ou non, il faut convenir qu'hier soir, il a pleinement été notre Président le temps d'un entretien télévisé.
mardi 13 juillet 2010
Présidentiel
Notre Président n'a pas changé. Toujours cette gouaille, qui avale des syllabes et des mots, et fait dire aux gens : il cause comme nous. Toujours cette projection du corps vers l'avant, ces mouvements de tête désordonnés, qui surprennent. Nous le savons désormais, il n'aura jamais l'onctuosité de François Mitterrand, ni la componction de Jacques Chirac. Et pourtant, hier soir, Nicolas Sarkozy a fait Président. A sa manière à lui, entre avocat et VRP, combatif, démonstratif, partisan et convaincant. On a cru par moments revoir le candidat, son tempérament, ses impatiences, et déjà cette volonté de faire Président avant l'heure - on a revu, en fait, le candidat d'avant le Fouquet's. Je suis le chef de l'Etat, a-t-il maintes fois répété. Qu'on partage ses convictions ou non, il faut convenir qu'hier soir, il a pleinement été notre Président le temps d'un entretien télévisé.
Notre Président n'a pas changé. Toujours cette gouaille, qui avale des syllabes et des mots, et fait dire aux gens : il cause comme nous. Toujours cette projection du corps vers l'avant, ces mouvements de tête désordonnés, qui surprennent. Nous le savons désormais, il n'aura jamais l'onctuosité de François Mitterrand, ni la componction de Jacques Chirac. Et pourtant, hier soir, Nicolas Sarkozy a fait Président. A sa manière à lui, entre avocat et VRP, combatif, démonstratif, partisan et convaincant. On a cru par moments revoir le candidat, son tempérament, ses impatiences, et déjà cette volonté de faire Président avant l'heure - on a revu, en fait, le candidat d'avant le Fouquet's. Je suis le chef de l'Etat, a-t-il maintes fois répété. Qu'on partage ses convictions ou non, il faut convenir qu'hier soir, il a pleinement été notre Président le temps d'un entretien télévisé.
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