La justice helvétique, hier, a décidé de rendre sa liberté à Roman Polanski. Tout bien réfléchi, elle estime que la demande d’extradition des USA présente peut-être… “un vice”.
L’arrestation du cinéaste à Zurich, en septembre 2009, avait produit l’effet d’une bombe. La cause?? Un procureur californien veut l’entendre, pour le viol d’une adolescente commis trois décennies plus tôt. On croyait pourtant le dossier clos, suite à une transaction financière. Immoral, mais légal, au pays de l’oncle Sam.
L’auteur de “Rosemary’s Baby” proteste, on lui fait un enfant dans le dos. “Un acharnement indigne”, proclament les soutiens du septuagénaire. Il a déjà “payé”, avec son carnet de chèques, et sa victime ne réclame que le droit à l’oubli.
En dépit des arguments avancés, la Confédération demeure intransigeante. À l’époque, elle n’a pas grand-chose à refuser aux Américains. En plein scandale boursier, Washington menace de l’inscrire sur la liste noire des paradis fiscaux. D’où la nécessité de “montrer patte blanche”, en emprisonnant le mauvais diable. Au moins le temps que la tempête
se calme et que la prospérité revienne…
À lire ainsi l’histoire, la libération surprise de Polanski devient une bonne nouvelle. La Suisse n’a plus peur des États-Unis, la crise bancaire est donc finie?!
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