Barack Obama ira bien passer ses vacances en Floride lors du week-end du 15 août. Depuis le début de la marée noire dans le golfe du Mexique, le président américain et sa femme, Michelle, n’ont pas arrêté d’appeler leurs compatriotes à aller faire du tourisme dans la région pour la soutenir. Mais quand, la semaine dernière, la famille présidentielle est partie se détendre pendant deux jours dans la petite ville de Bar Harbor, dans le Maine, les habitants du nord de la Floride et beaucoup d’Américains ont froncé des sourcils : pourquoi les Obama ne viennent-ils pas dans le golfe?
Du coup, les fréquentes vacances du 44e président reviennent souvent dans les discussions ces derniers temps.
Le parti républicain accuse Obama de s’accorder trop de temps libre et de ne pas consacrer toute son attention aux maux du pays. Le comité national républicain (RNC) a ainsi mis en place un site Internet détaillant toutes les activités non officielles d’Obama. D’après le RNC, le locataire de la Maison-Blanche est parti en vacances trois fois depuis le début de la marée noire, le 22 avril (à Ashville, à Chicago et à Bar Harbor), serait allé jouer au golf une dizaine de fois et est allé assister à un concert privé de Paul McCartney.
Pour couronner le tout, du 19 au 28 août, Obama sera en vacances avec famille et amis sur l’île très chic de Martha’s Vineyard, dans le Massachusetts. Les républicains posent alors avec malice cette question : le président préfère-t-il jouer au golf ou sauver le golfe? « Les présidents ont certainement le droit de partir en vacances, comme tout le monde, mais il y a un équilibre délicat à respecter sur la durée et l’endroit où ils doivent se rendre, explique Brad Blakeman, ancien membre du staff de George W. Bush. Les présidents doivent se rendre compte que leurs moindres faits et gestes sont observés. »
Les démocrates ont répliqué aux critiques des républicains en rappelant que durant ses deux mandats, Bush avait passé près de neuf cent soixante-dix-sept jours à Camp David et dans son ranch de Crawford (Texas). Ancien conseiller de Bill Clinton, Paul Begala a tenu à souligner que, même en vacances, « le président restait le président, et ce, peu importe où il se trouve. Les Américains peuvent ne pas apprécier la politique du président, mais ils ne doivent pas douter de son sérieux. Le président est un homme qui se donne à fond et travaille durement. » Il n’empêche : un président averti en vaut deux.
samedi 24 juillet 2010
Les vacances d’Obama critiquées
PERSONNE N'EST À L'ABRI, MÊME PAS OBAMA...N'A-T-IL PAS DE CAP NÈGRE, LUI ?
(sans vouloir faire de jeu de mot raciste)
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