La protection de l'environnement est devenu le sujet qui mobilise les gouvernements et le public. La lutte commence d'abord par une évolution des comportements. A côté des indispensables mesures de réduction de la consommation d'énergie, le mécanisme de compensation volontaire est une solution complémentaire. Alors pour sauver votre planète, êtes-vous prêts à voyager moins ou autrement ?
On parle le plus souvent de réduire la pollution de l'environnement en changeant sa façon de rouler: voitures électriques, hybrides, carburant "propre", voire vélo. La voiture est en effet le principal moyen de transport. Moins connus cependant sont les effets des transports longue distance comme l'avion, le train ou le bateau. Ils représentent pourtant une part non négligeable des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Des quotas d'émissions imposés au transport aérien
Globalement, l'autobus est le mode de transport qui consomme le moins d'énergie par passager. Le train consomme en consomme 20 % de plus, l'avion 50 % de plus et la voiture individuelle 70 % de plus.
Les compagnies aériennes et armateurs du monde entier n'ont à ce jour pas de contraintes au niveau de leurs émissions polluantes. En pratique, les compagnies adoptent chacune leurs "petits trucs" pour réduire à leur manière leur pollution. Une réduction de 10% des émissions devrait pourtant être imposée aux compagnies aériennes européennes d'ici 2013.
La multiplication d'alternatives de compensation
La compensation volontaire permet de mesurer la quantité de gaz à effet de serre produite par une activité (prendre l'avion par exemple) et à compenser cette pollution par le financement d'un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou de séquestration du carbone. C'est le principe de la "neutralité écologique". Le principe s'est fait connaître par Yann Arthus-Bertrand des émissions "Vu du ciel" qui compense ses trajets en hélicoptère par des dons équivalents à des projets de lutte contre le réchauffement climatique. Le film de Nicolas Hulot sorti le 7 octobre 2009 "Le syndrome du Titanic"( à se flinguer immédiatement) est également compensé carbone.
Les initiatives commencent à se mettre en place: la SNCF propose sur son site au voyageur de compenser ses émissions de CO2 en faisant un don sur le site actionCarbone.org, un site de la Fondation GoodPlanet, présidée par Yann Arthus-Bertrand. Le site est également disponible pour tout particulier qui souhaiterait compenser son voyage, avis aux bons citoyens! A titre d'exemple, un passager d'un vol Paris-Bangkok aller-retour émet 4.161 kg de CO2 qui seraient compensés par un don de 83,22 euros (28,29 euros après déduction d'impôts).
Magali MASSA
lundi 26 octobre 2009
Etes-vous prêts à voyager moins pour sauver la planète ?
COMME QUOI, L'ÉCOLOGIE EST UNE SACRÉE POMPE À FRIC !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire