- Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Bruno Leroux a salué l'intervention de François Hollande.
"Le président de la République a fait taire ses contempteurs en délivrant une vision claire et nette de son action."
- De son côté, le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, a salué l'"intervention dense et forte" de François Hollande dans un communiqué:
Le chef de l'État s'est exprimé avec force et conviction face aux Français. Il a donné tous les éclaircissements que nos concitoyens attendaient sur la crise syrienne. Il a su répondre aux inquiétudes des Français face à la situation économique".
- En revanche, le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon n'a pas du tout été convaincu par l'intervention du chef d'Etat, comme il l'indique dans un communiqué:
"François Hollande a laborieusement commenté la déroute diplomatique de la France en Syrie. Porte-voix de la position nord-américaine en Europe, il a refait l'histoire. (...) Sur le reste, François Hollande a tenté de s'en sortir en joueur de bonneteau qu'il est. A coup de promesses et de blabla techniques sur les impôts, il n'a pu camoufler l'augmentation de la TVA et plus généralement la cure d'austérité aggravée qui attend les Français".
- Christian Jacob, le chef de file des députés UMP, n'a pas non plus épargné François Hollande en commentant son discours télévisé dimanche soir sur le plateau de BFM TV::
"Sur la fiscalité, on a été dans l'affabulation la plus totale. Il annonce deux impôts, la TVA et le quotient familial, mais il oublie les retraites, la fiscalisation de la complémentaire maladie, la fiscalisation de la majoration familiale pour les retraités, la suppression de la défiscalisation pour frais de scolarité, donc au lieu de trois milliards annoncés par son gouvernement depuis une semaine, en fait, c'est bien 12 milliards".
- De son côté, le président du parti centriste UDI, Jean-Louis Borloo a déploré "la désinvolture" du président sur des sujets comme l'emploi, le chômage et la fiscalité dans un communiqué:
"Après l'intervention de François Hollande, je suis stupéfait de la désinvolture dont il a fait preuve à l'égard des Français en ne répondant nullement aux questions essentielles qu'ils se posent. (...) "Désinvolture à l'égard des salariés des secteurs privé et public sur les heures supplémentaires (...) sur le secteur des services à la personne (...) sur l'écologie".
- L'ancien candidat à la présidentielle et président du MoDem François Bayrou a quant à lui fait part de sa déception après le discours présidentiel:
"C'était une émission en défense: Hollande se défendait sur la Syrie, sur les impôts, sur la fiscalité et il n'y avait pas de vision d'avenir. La deuxième chose qui m'a frappé, c'est l'omniprésence des ors de la République (...), la distance qu'il y avait entre les signes extérieurs du pouvoir et l'incapacité qu'il y avait à dire que l'on va construire un nouveau monde".
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