Ce jeudi, François Hollande a soutenu Manuel Valls, s'interrogeant sur "la vocation de la France à accueillir tous les vulnérables". Des propos qui dénotent complètement avec les promesses qu'il faisait lors de la campagne présidentielle de 2012.
jeudi 26 septembre 2013
Hollande voulait éviter de stigmatiser les Roms, avant de soutenir Valls
. Cette phrase ressemble, à s'y méprendre, à celle prononcée par Manuel Valls le 24 septembre. Les mêmes mots, la même idée. A la différence près qu'elle aurait été prononcée parFrançois Hollande, selon Europe 1. Le chef de l'Etat aurait donc décidé de soutenir son ministre de l'Intérieur dans sa ligne politique de "fermeté" face aux populations roms.
Des propos d'autant plus étonnants que c'est notamment sur la question des Roms que François Hollande se distinguait deNicolas Sarkozy, partisan de l'expulsion de ces populations en situation irrégulière, lors des présidentielles de 2012.
Au printemps 2012, en pleine campagne, il évoquait ainsi la nécessité "d'éviter de mettre sur des routes des populations ultra-précaires" et préférait leur proposer des "solutions alternatives" de logement. Il justifiait cette position par le "devoir d'intégration"porté par la France.
Pendant cette même campagne, il déclarait également qu'"on ne (pouvait) pas continuer à accepter que des familles soient chassées d'un endroit sans solution". Et fustigeait au passage la politique de Nicolas Sarkozy, qu'il estimait responsable de la "précarité intolérable dans laquelle se trouvent ces familles [Roms] et qui fabrique un groupe de population, bouc-émissaire idéal pour justifier des politiques toujours plus répressives".
Aujourd'hui, cette stratégie de stigmatisation est toujours critiquée par le PS, comme l'a rappelé Harlem Désir mercredi. Sauf que cette fois-ci le responsable de celle-ci n'est plus Nicolas Sarkozy mais Manuel Valls.
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