Des mots ou des actes ? La longue tirade formulée par François Hollande pour se démarquer de Nicolas Sarkozy n'a pas toujours été respectée à la lettre.
Souvenez-vous, c'était le mercredi 2 mai 2012. François Hollandeassomme le président sortant d'une anaphore commençant à chaque reprise par "Moi président de la République". Quinze phrases qui sonnent comme autant de promesses dans la bouche de celui qui est désormais aux commandes depuis une année. Ont-elles été tenues ? C'est ce que nous avons voulu vérifier.
Le président raté
"Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Élysée."
Promesse non tenue. Était-ce seulement possible ? Devant le risque de se "couper de sa base" que sont les élus PS, le président a reçu en toute discrétion une dizaine de parlementaires le 19 avril. Ce genre de rendez-vous pourrait se renouveler de manière régulière.
"Moi président de la République, je ne traiterai pas mon Premier ministre de collaborateur."
Personne n'a encore rapporté un tel propos dans la bouche de François Hollande à l'égard de Jean-Marc Ayrault. En revanche, certains ministres ne se sont pas privés de remettre en cause l'autorité de leur chef de file, obligeant ce dernier à s'affirmer. Les exemples sont légion : Ayrault a dû "recadrer" Dominique Bertinotti, Cécile Duflot, Vincent Peillon et, à plusieurs reprises, Arnaud Montebourg, le plus trublion d'entre tous. Une cacophonie qui, in fine, rejaillit sur l'autorité de l'exécutif.
"Moi président de la République, je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien."
Le président n'a a priori pas répété le comportement de son prédécesseur, qui s'était affiché au très chic hôtel Bristol en 2009 afin de soigner ses relations avec les généreux donateurs de l'UMP.
"Moi président de la République, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante. Je ne nommerai pas les membres du parquet, alors que l'avis du Conseil supérieur de la magistrature n'a pas été dans ce sens."
Une circulaire de politique pénale a été prise en ce sens par Christiane Taubira, ministre de la Justice, en septembre. Elle prévoit que le garde des Sceaux définit "la politique pénale au travers d'instructions générales et impersonnelles", mais ne donne plus d'instructions individuelles sur les affaires en cours. "Je souhaite que le parquet, grâce à un nouveau mode de nomination où serait inscrite dans la loi l'impossibilité de passer outre à un avis négatif du Conseil supérieur de la magistrature, puisse mener une action publique efficace, cohérente à l'impartialité renforcée", peut-on lire. Ces dispositions doivent être entérinées dans la future loi constitutionnelle portant réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Obstacle prévisible : son adoption demande une majorité des trois cinquièmes (Assemblée et Sénat), elle nécessite donc le soutien d'une partie de la droite.
"Moi président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les présidents des chaînes publiques. Je laisserai ça à des instances indépendantes."
Le pouvoir de nomination des présidents de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France) revient depuis 2009 au président de la République. Un projet de loi doit être présenté dans le courant du mois de mai afin de transmettre cette prérogative au CSA. Suffisant pour balayer le doute des nominations politiques ? Pas sûr : le nouveau président du CSA, Olivier Schrameck, a été nommé en janvier par... François Hollande lui-même.
"Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire."
Voilà une assertion difficilement vérifiable dans les textes de loi. Sur le moment, il faisait référence en creux à la présidence de Nicolas Sarkozy souvent qualifiée de "bling-bling" et à ses expressions pas toujours très dignes de sa fonction, "casse-toi, pauvre con" en tête.
"Moi président de la République, j'aurai aussi à coeur de ne pas avoir de statut pénal du chef de l'État, je le ferai réformer."
Seule l'immunité civile du président de la République pourrait être supprimée (pour l'essentiel, les conséquences de cette responsabilité sont le versement de dommages et intérêts). Le gouvernement s'est néanmoins empressé d'encadrer cette possibilité nouvelle d'attaquer en justice le chef de l'État : une autorisation préalable de la Commission des requêtes sera nécessaire. Quant au volet pénal, l'immunité devrait rester la règle. Jusqu'à aujourd'hui, en vertu de l'article 67 de la Constitution, le président ne peut pas être cité ou convoqué au cours d'un procès.
"Moi président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire."
Mission accomplie. Sur les trente-huit ministres, dix-neuf sont des femmes. En revanche, la composition des cabinets ministériels, à l'image de l'Assemblée, est avant tout masculine, notamment parmi les plus hautes fonctions.
"Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres."
Une charte de déontologie, de deux pages, a bien été signée par toute l'équipe du gouvernement Ayrault après le premier conseil des ministres. Cette charte de déontologie a cependant rapidement démontré ses limites avec l'affaire Cahuzac. Les mensonges et tricheries fiscales de l'ex-ministre de Budget ont en effet incité François Hollande à aller vers une "moralisation de la vie politique" à marche forcée.
Dans un premier temps, tous les ministres ont été sommés, sur la base de leur bonne foi, de révéler au public leur patrimoine. Puis, lors du conseil des ministres du 10 avril, plusieurs projets de loi ont été dévoilés. Ils ont pour objectif d'instaurer une "haute autorité, totalement indépendante", chargée de contrôler les déclarations de patrimoine et d'intérêts avec de vastes pouvoirs d'investigation (possibilité d'auto-saisine, réquisition des services fiscaux...).
"Moi président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leur fonction avec un mandat local."
Si l'on s'en tient aux faits, François Hollande aurait dû parler de mandat local "exécutif". Car si les ministres ont dû démissionner de leur fonction de maire, maire adjoint ou président de collectivité territoriale (comme Manuel Valls à Évry, par exemple), ils peuvent cependant rester "simples" conseillers. Et continuer, ainsi, de cumuler fonctions nationale et locale. La formule du président était donc trop imprécise, ou trop ambitieuse : elle n'a donc été respectée qu'à moitié.
"Moi président de la République, je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés."
Trois projets de loi distincts ont été dévoilés sur le sujet lors du conseil des ministres du 10 avril. Avec beaucoup de retard, ils constituent l'"acte III de la décentralisation" et devraient entamer la navette parlementaire fin mai. Ce "tronçonnage" en plusieurs volets est censé réduire les oppositions des élus, qui défendent leurs prérogatives locales.
Néanmoins, les propositions ont déjà été largement édulcorées par rapport aux promesses formulées sur la feuille de route du candidat. Par exemple, elles ne suppriment aucun échelon administratif du fameux "mille-feuille territorial". Elles en créent même un nouveau, avec l'apparition de métropoles au statut particulier (Paris, Lyon et Aix-Marseille-Provence).
"Moi président de la République, je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats, et que nous puissions régulièrement avoir une discussion sur ce qui relève de la loi ou de la négociation."
Le vote par l'Assemblée du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi fait figure d'épreuve grandeur nature pour tester cet engagement. Le texte de loi résulte en effet de l'accord signé le 11 janvier entre les partenaires sociaux (du côté du patronat : la CGPME et l'UPA ; du côté des syndicats de salariés : la CFDT, la CFTC et CFE-CGC). Si l'essentiel du projet a déjà été validé par les députés, des voix se sont élevées parmi certaines organisations qui dénoncent les coups de griffe portés au texte par certains amendements. Quant à la CGT et à FO, elles sont carrément hostiles à l'accord. Mais le dialogue ne peut pas toujours déboucher sur le consensus... surtout en France !
"Moi président de la République, j'engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l'énergie. Il est légitime qu'il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens."
Tout dépend de ce que François Hollande appelle "grand débat". Si par "grand" le président veut dire "important", alors, oui, le débat national sur la transition énergétique (DNTE), mené depuis janvier par la ministre de l'Écologie Delphine Batho, est un enjeu décisif pour l'économie verte. Mais s'il entend par là qu'un nombre non négligeable de citoyens s'emparent du sujet, alors on peut être plus sceptique.
Pour ne prendre que cet exemple, la loi programmatique sur la transition énergétique sera-t-elle vraiment le fruit de contributions de l'ensemble de la société ? À vérifier à la fin de l'année.
"Moi président de la République, j'introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives, pour celles de 2017, car je pense qu'il est bon que toutes les sensibilités politiques soient représentées."
"Moi président de la République, j'essaierai d'avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais je ne m'occuperai pas de tout et j'aurai toujours le souci de la proximité, avec les Français."
"Ne pas s'occuper de tout"..., une parole sur laquelle le président est peut-être en train de revenir. Car c'est parfois bien ce qui lui est reproché : ne pas paraître assez concerné ! Pour la proximité, on peut dire que le président normal la cultive par ses nombreux déplacements sur le terrain, surtout depuis le début de l'année. Mais dans les esprits, l'éloignement s'agrandit de plus en plus entre les Français et leur chef : seuls 24 % d'entre eux lui faisaient confiance au début du mois.
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE
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