lundi 11 février 2013
Le racisme change de couleur
Les immigrés « méprisent les Français qu'ils qualifient de «Gaulois», sous le prétexte qu'ils n'ont pas la même religion, la même couleur de peau ou les mêmes origines qu'eux », écrit le journal Rossiiskaïa Gazeta.
Le quotidien cite l’exemple d’une Française de la ville de Maux. Son garçon jouait avec sa console de jeux vidéos portable en bas de leur immeuble. Il s'est fait bousculer par un adolescent qui lui a pris son jouet. La mère est allée voir les parents pour réclamer l'objet qu'elle a acheté au prix de plusieurs mois d'économies. Et voilà qu'on lui répond: «Si t'es pas contente, casse-toi, la Gauloise…».
Une autre déclaration de M. Copé avait provoqué auparavant une réaction négative dans la société française. Il s’agissait d'un jeune qui se serait fait arracher son pain au chocolat par des « voyous » pendant le ramadan.
Une vague de mécontentement de la population blanche a également touché les Etats-Unis. La Cour suprême des Etats-Unis s’est penchée sur la question dans un dossier qui oppose l’université du Texas à une jeune femme blanche, Abigail Fisher qui affirme n’avoir pas été acceptée en raison de la couleur de sa peau, écrit The New York Times.
La notion du « racisme noir » date des années 1920, lorsque Marcus Garvey a créé l'Universal Negro Improvement Association and African Communities League (UNIA) (organisation nationaliste noire internationale).
Selon le président de l’association «Avocats sans frontières », Gilles-William Goldnadel, le problème du racisme contre les blancs est très actuel dans les conditions de l'afflux massif d’immigrants dans les pays de l’UE, écrit la Rossiiskaïa Gazeta.
Mais on peut se demander dans quelle mesure les discussions de ce genre ne nuisent pas aux valeurs de base de la société européenne, notamment la tolérance et le politiquement correct. T
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