dimanche 10 février 2013
1981 en pire
1981 en pire
Mitterrand avait su contenir le zèle des idéologues de gauche. Hollande, lui, s’appuie sur eux…
Le pire n’arrive jamais quand on l’attend. Pour les Français qui avaient vécu l’élection de François Mitterrand comme un traumatisme, celle de François Hollande ne présageait certes rien de bon… mais rien non plus de bien révolutionnaire. Une nouvelle perte de temps pour la France à l’heure où tout exigeait, au contraire, de l’armer pour la compétition mondiale.
Et voici que, non content d’organiser notre hibernation économique, le nouveau pouvoir s’acharne à diviser les Français en détruisant les symboles dans lesquels l’écrasante majorité d’entre eux peuvent se reconnaître : le mariage et la filiation, bien sûr, mais aussi le maintien nécessaire de l’identité nationale (comment accueillir l’autre quand on ne sait plus qui l’on est ? ), ou encore le respect de la valeur travail.
À l’inverse de François Mitterrand qui, malgré son alliance avec les communistes, avait su endiguer le zèle des idéologues du PS avant de commencer, timidement mais sûrement, à réconcilier les Français avec l’entreprise, François Hollande, réputé social-démocrate, donne licence aux éléments les plus extrémistes de sa majorité pour faire table rase de ce qui tient encore debout dans l’armature nationale.
Pense-t-il qu’en donnant ainsi des gages à la gauche de la gauche — et encore, à la partie d’entre elle, aussi activiste que minoritaire, obsédée par les réformes “sociétales” — il parviendra à faire oublier son impuissance face au chômage et aux fermetures d’usines ? Si c’est le cas, il se trompe de stratégie, comme Mélenchon s’était trompé en prônant la régularisation des sans-papiers devant les ouvriers du Pas-de-Calais.
Ce n’est pas l’adoption pour les homosexuels qu’attendent les électeurs socialistes désemparés par le chômage. C’est de pouvoir, d’abord, élever dignement leurs propres enfants. Ceux de droite aussi, d’ailleurs !
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