La campagne des législatives lui avait sans doute donné un coup de nuage sur la tête, à Hénin-Beaumont. Il est allé chercher le soleil au Venezuela. Et revient plus en forme que jamais. Ouf ! Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas soumis au parti socialiste. Ses « fans » vont être contents de voir revenir l'agitateur public numéro un, l'opposant systématique, le donneur de leçons qu'on aime détester et qu'on regretterait s'il se rangeait des voitures. Avec sa gouaille et son vocabulaire fleuri, son air d'être toujours en colère, il manquerait à cette rentrée politique. Dans l'interview qu'il livre au Journal du dimanche, il reproche au gouvernement de n'être pas assez à gauche. Et le prévient : s'il a été marginalisé sur le plan électoral, il entend bien exister bruyamment sur le plan médiatique - la force des minorités. En même temps, son retour remue le couteau dans la plaie la plus difficile à cicatriser de la gauche française : son incapacité à rester unie. Alors que l'union de la droite (l'UMP) vole en éclat après le retrait de Nicolas Sarkozy et à la faveur du combat des chefs Copé-Fillon, c'est finalement le trublion de la gauche qui critique le plus sévèrement François Hollande, en pleine rentrée sous tension pour le Président. Hollande avait réussi à canaliser l'électorat du Front de gauche en s'aliénant le camarade Montebourg. Du coup, c'est le ministre du « redressement productif » qui se retrouve en première ligne du réquisitoire à la Chávez de « Méluche ». Quand on l'entend, on se dit que c'est mieux pour lui qu'il n'ait pas été élu, Jean-Luc Mélenchon. Il se serait ennuyé à devoir gouverner sans pouvoir tout critiquer !
lundi 20 août 2012
Ouf, Mélenchon est resté aigri !
La campagne des législatives lui avait sans doute donné un coup de nuage sur la tête, à Hénin-Beaumont. Il est allé chercher le soleil au Venezuela. Et revient plus en forme que jamais. Ouf ! Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas soumis au parti socialiste. Ses « fans » vont être contents de voir revenir l'agitateur public numéro un, l'opposant systématique, le donneur de leçons qu'on aime détester et qu'on regretterait s'il se rangeait des voitures. Avec sa gouaille et son vocabulaire fleuri, son air d'être toujours en colère, il manquerait à cette rentrée politique. Dans l'interview qu'il livre au Journal du dimanche, il reproche au gouvernement de n'être pas assez à gauche. Et le prévient : s'il a été marginalisé sur le plan électoral, il entend bien exister bruyamment sur le plan médiatique - la force des minorités. En même temps, son retour remue le couteau dans la plaie la plus difficile à cicatriser de la gauche française : son incapacité à rester unie. Alors que l'union de la droite (l'UMP) vole en éclat après le retrait de Nicolas Sarkozy et à la faveur du combat des chefs Copé-Fillon, c'est finalement le trublion de la gauche qui critique le plus sévèrement François Hollande, en pleine rentrée sous tension pour le Président. Hollande avait réussi à canaliser l'électorat du Front de gauche en s'aliénant le camarade Montebourg. Du coup, c'est le ministre du « redressement productif » qui se retrouve en première ligne du réquisitoire à la Chávez de « Méluche ». Quand on l'entend, on se dit que c'est mieux pour lui qu'il n'ait pas été élu, Jean-Luc Mélenchon. Il se serait ennuyé à devoir gouverner sans pouvoir tout critiquer !
La campagne des législatives lui avait sans doute donné un coup de nuage sur la tête, à Hénin-Beaumont. Il est allé chercher le soleil au Venezuela. Et revient plus en forme que jamais. Ouf ! Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas soumis au parti socialiste. Ses « fans » vont être contents de voir revenir l'agitateur public numéro un, l'opposant systématique, le donneur de leçons qu'on aime détester et qu'on regretterait s'il se rangeait des voitures. Avec sa gouaille et son vocabulaire fleuri, son air d'être toujours en colère, il manquerait à cette rentrée politique. Dans l'interview qu'il livre au Journal du dimanche, il reproche au gouvernement de n'être pas assez à gauche. Et le prévient : s'il a été marginalisé sur le plan électoral, il entend bien exister bruyamment sur le plan médiatique - la force des minorités. En même temps, son retour remue le couteau dans la plaie la plus difficile à cicatriser de la gauche française : son incapacité à rester unie. Alors que l'union de la droite (l'UMP) vole en éclat après le retrait de Nicolas Sarkozy et à la faveur du combat des chefs Copé-Fillon, c'est finalement le trublion de la gauche qui critique le plus sévèrement François Hollande, en pleine rentrée sous tension pour le Président. Hollande avait réussi à canaliser l'électorat du Front de gauche en s'aliénant le camarade Montebourg. Du coup, c'est le ministre du « redressement productif » qui se retrouve en première ligne du réquisitoire à la Chávez de « Méluche ». Quand on l'entend, on se dit que c'est mieux pour lui qu'il n'ait pas été élu, Jean-Luc Mélenchon. Il se serait ennuyé à devoir gouverner sans pouvoir tout critiquer !
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