TOUT EST DIT

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lundi 20 août 2012

L'entente entre les croyants

  Cette semaine, deux événements religieux se sont donné rendez-vous. Mercredi 15 août, les catholiques fêtaient l'Assomption et, aujourd'hui, les musulmans fêtent la fin du Ramadan. Cette coïncidence invite à méditer sur le fait que, en dépit de tout ce qui les sépare, ces religions délivrent un message commun : l'être et la vie ne se réduisent ni à l'instant présent ni aux conditions matérielles qui permettent leur émergence ; mais ils s'enracinent dans un amour créateur et miséricordieux qui, pour ces religions, a un nom et, pour les chrétiens, un visage.
En France, des millions de personnes sont concernées, de près ou de loin, par ces deux fêtes. À tous, elles ont donné l'occasion de réfléchir en profondeur à ce qui compte vraiment dans la vie, à la manière d'être fidèle à ce que l'être porte de plus précieux dans un monde qui n'en finit pas d'être meurtri par la violence. Et l'on peut dire que, pour la plupart des croyants, quelle que soit leur religion, ils aspirent à vivre ce message de paix et de miséricorde, d'amour et de liberté, inscrit au plus profond des consciences.
Pourtant, beaucoup s'inquiètent. Les uns constatent chez les musulmans le développement de signes provocants et la montée de doctrines intransigeantes. Tandis que les musulmans perçoivent douloureusement, dans la société où ils vivent, le désert de l'incroyance et l'absence du sacré. La représentation de ces phénomènes ne reflète pourtant pas la réalité de ce que vivent la plupart des croyants. Mais la peur suscitée par ces évolutions est très dangereuse. Car, non seulement, elle conduit chacun à se replier dans son camp et à faire de la surenchère, mais elle ouvre aussi un boulevard aux intégrismes, toujours habiles à souffler la violence sur les braises de l'incompréhension et de la peur.
Face à ces dangers, « il est absolument vital pour tous de jeter des passerelles, de construire des ponts, de faire vivre l'amitié et la fraternité dans leurs dimensions les plus simplement humaines comme dans une dimension spirituelle », écrit Christian Delorme (1), prêtre dans la banlieue lyonnaise. Le concile Vatican II avait déjà frayé ce chemin en demandant aux catholiques de « s'efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu'à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté ».
L'entente entre les croyants est plus nécessaire que jamais. Elle peut combattre efficacement les fractures de notre société sur lesquelles prospèrent les fondamentalismes et leurs messages d'intransigeance et de haine. Développer cette amitié et ce « dialogue de vie » rendra à tous la fierté de tisser une société fraternelle, dans l'étoffe précieuse de la liberté et du respect.


Jeanne Emmanuelle Hutin


VOILÀ LE TYPE D'ÉDITORIAL LÉNIFIANT QUI M'INSUPPORTE.
CETTE FEMME PRÔNE L'AMOUR DE SON PROCHAIN, BASE DU CATHOLISSISME
L'ISLAM PRÔNE LA GUERRE SAINTE, L'AMOUR PAR LA DESTRUCTION, LA DESTRUCTION DES SOCIÉTÉS INFIDÈLES AU PROPHÈTE. 
LÀ JE DIS NON !

1 commentaires:

mutuelle sur internet a dit…

une compréhension mutuelle est facilement atteignable entre personnes qui partagent une foi et donc une spiritualité et un amour.

Ludivine