lundi 20 août 2012
La droite cogne sur les cent jours de Hollande
François Hollande vient de passer,
mardi, le cap symbolique des cent jours au pouvoir. L'opposition en
profite pour dresser un bilan des actions du chef de l’État depuis son
élection. Entre "immobilisme" selon Laurent Wauquiez et "conservatisme"
pour Jean-François Copé, florilège des réactions.
Cent jours, mardi, que François Hollande a accédé au pouvoir. L'opposition - UMP en tête - en profite pour dresser le bilan de cette période symbolique.
Mardi
matin, l'ancien ministre de l’Éducation du gouvernement Fillon, Luc
Chatel, a évoqué un "sentiment de capitulation" de la part du président
de la République. "Capitulation face aux promesses de campagne qui ne
sont pas tenues, capitulation face à la situation économique (...) et
puis capitulation face à la situation internationale où l'absence de la
France, alors qu'elle préside le Conseil de sécurité des Nations unies,
se fait cruellement sentir", a-t-il poursuivi sur i-Télé. Et de
détailler les promesses qui à ses yeux sont "non tenues" : le big bang
fiscal (qui) n'a pas eu lieu", "la question des carburants" puis "le
doublement du plafonnement du livret A" et la "caution solidaire sur le
logement".
Jean-François
Copé, sur l'antenne d'Europe 1 au même moment, a fait écho aux propos
de l'ancien ministre estimant que les cent jours avaient été dominés par
une "haine antisarkozyste". "Sur le plan de l'état d'esprit, c'est
vraiment le conservatisme : on refuse toute réforme importante, on en
annonce aucune, et on reporte celles qui sont nécessaires dans tous les
domaines", a expliqué le patron de l'UMP.
Et
Jean-François Copé d'insister sur le plan économique où aucune
"stratégie" n'est mise en place, ni "aucune mesure pour renforcer la
compétitivité des entreprises, relocaliser les activités en France".
"Même inquiétude" sur le plan de la sécurité pour le député de
Seine-et-Marne qui dénonce "un laxisme à tous les étages" évoquant
notamment certaines annonces de Christiane Taubira, la ministre de la
Justice.
Le week-end dernier, François Fillon, en convalescence dans le Sarthe en raison d'une fracture de la la malléole, avait ouvert les hostilités à l'encontre de François Hollande dans les colonnes du quotidien régional Ouest France.
Selon lui, le chef de l'état donne " le sentiment de ne pas prendre la
mesure de la gravité de la crise, d’être en 1981 ou 1990 à une époque où
on avait de la marge". Pour l'ancien Premier ministre, les mesures
prises depuis trois mois vont "à l'encontre du bon sens économique". "
On décourage les heures supplémentaires, on augmente le coût du travail,
on accable d’impôts les entreprises. L’Allemagne "nous fera payer dans
les prochaines semaines l’humiliation qu’on lui a fait subir",
prévient-il.
François Fillon reproche également au
président de la République de ne supprimer que les décisions
antérieures, comme si son rêve était "un retour à la normale"."Mais il
n’y aura pas de retour à la normale. On est assis sur le bord d’un
volcan, l’Europe est au bord de la dislocation", explique-t-il avant
d'ajouter : "je suis sévère tout en sachant que la tâche est difficile".
Les
réseaux sociaux ont également été un moyen de dresser un bilan des cent
premiers jours du président Hollande. Lundi, Laurent Wauquiez pointait
du doigt un phénomène "d'immobilisme…en marche!". Tandis que Christian
Estrosi considère que ces cent jours ont permis d'apprendre une chose :
"maintenant signifie plus tard", écrit mardi le maire de Nice sur son
compte. Pour Valérie Pécresse, ex-porte parole du gouvernement, il
s'agit tout simplement de "cent jours perdus pour la croissance et
l'emploi".
ILS FERAIENT MIEUX DE CHERCHER L'HARMONIE AU SEIN DE L'UMP,
C'EST PLUS CONSTRUCTIF.
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