Les internautes se l'arrachent. François Hollande s'attire les foudres des puristes du style avec une cravate bien capricieuse.
Il a certes corrigé son problème de
manche de chemise trop longue, mais François Hollande n'en a pas fini
avec sa cravate. Alors que le président répondait aux questions des
journalistes lors de sa conférence de presse, mardi, le morceau de tissu penchait inlassablement vers la droite.
"Je suis la cravate de François Hollande et j'ai été portée 145 fois
de travers pour 248 apparitions publiques." C'est ce qu'on peut lire sur
la page d'accueil du site François, ta cravate !,
qui recense quasi quotidiennement les clichés de l'Élysée du chef de
l'État. Le créateur du site, Bastien Uranga, estime : "Il représente la
France et devrait se montrer irréprochable sur sa tenue !" Selon
l'informaticien de 20 ans, la cravate du président ne reste bien sage
sous la veste que dans seulement 33 % de ses apparitions publiques.
Plan de rigueur personnel
Et ce petit détail ne préoccupe pas uniquement les Français. Élégance italienne oblige, le site du quotidien Corriere della Serra a consacré un diaporama à la "cravate storte" de Hollande. Barack Obama himself avait plaisanté avec le président français sur sa tenue bien stricte, lors de l'accueil des chefs d'État à l'ouverture du sommet du G8, en mai dernier : il était le seul à porter une cravate.Sur le Net, de nombreux internautes proposent donc des solutions faciles pour remédier à ce problème de bout de tissu rebelle. Une pince, que le président avait portée lors du G20, sans réitérer l'exploit. "Pourquoi pas un noeud papillon ?" se demande-t-on sur Twitter. Abandonner la cravate ? Impensable pour un résident de l'Élysée. Pour résoudre ce problème récurrent, François Hollande peut tout aussi simplement choisir d'être vigilant sur sa conduite vestimentaire. S'imposer un plan de rigueur personnel, en quelque sorte.
"L'autorité ne va pas sans prestige", disait de Gaulle. Force est de constater qu'en 2012 l'autorité ne se résume pas à un morceau de tissu.
A suivre
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire