vendredi 16 novembre 2012
Comment faire pour combattre la pollution écologiste ?
Les écolos ne cessent d'imposer leurs
idées et surtout de polluer le débat sur des questions stratégiques pour
la France. L'affaire du gaz de schiste en est un bon exemple.
Ils m’impressionnent, ces écolos !
Malgré les déconvenues électorales (moins d’un million de voix au
premier tour de la dernière présidentielle), les divisions au sein de
leur mouvement, un leadership aléatoire composé de personnalités
fantasques, sans expérience politique de terrain – d’Eva Joly à Nicolas
Hulot en passant par José Bové ou Daniel Cohn-Bendit- ils
parviennent à imposer nombre de leurs idées ou, tout au moins, à polluer
le débat sur des questions stratégiques pour notre pays.
Dernier
exemple en date, l’affaire du gaz de schiste. Les experts ont désormais
quelques certitudes sur la question. Oui, nos sous-sols contiennent des
réserves importantes de cet hydrocarbure qui fait la fortune de nos
amis américains. Oui, cette ressource réduirait notre dépendance
énergétique, notamment vis-à-vis de grandes puissances pétrolières dont
les régimes ne se distinguent pas par leur exigence démocratique… Oui, l’exploitation du gaz de schiste en France créerait des dizaines de milliers d’emplois,
ce qui n’est pas un luxe dans cette période où l’on prévoit une hausse
continue du chômage, au moins jusqu’à fin 2013 selon François Hollande,
qui a fait preuve d’un optimisme confondant sur cette question lors de
sa conférence de presse de mardi dernier. Oui, les techniques actuelles d’extraction par fracturation hydraulique sont polluantes.
Mais à quel niveau ? Ne pourrait-on pas compenser ces effets néfastes
en portant notre effort sur la diminution d’autres facteurs polluants ?
Et disons les choses comme elles sont : les conséquences de ce mode
d’exploitation sur les émissions de gaz à effet de serre et sur, encore
et toujours, le réchauffement climatique seraient-elles graves au point
qu’on s’interdise d’utiliser un tel moteur de croissance, en ces temps
de crise économique?
Certes, il semble possible
« d’exploiter proprement le gaz de schiste », selon la formule d’un
responsable de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). Mais les
recherches en cours pour mettre au point ces techniques demandent
beaucoup de temps et la France n’en a guère. Le Président de la
République le sait mais pour ne pas déplaire à ses partenaires d’Europe
Ecologie Les Verts, il ne fera pas, sur ce sujet sensible, le choix de
l’urgence et de la compétitivité.
J’écoutais
mardi soir sur la chaine parlementaire François Bayrou commenter la
prestation du chef de l’Etat face aux journalistes. A voir le
patron du Modem couvrir d’éloges François Hollande, je me suis dit qu’il
semblait mûr pour rejoindre une nouvelle coalition gouvernementale qui
s’étirerait jusqu’au centre. Et neutraliserait, peut-être,
l’influence disproportionnée de quelques intégristes d’EELV qui donnent
parfois l’impression que la vie d’un arbre vaut plus que la vie d’un
homme.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire