Presstalis*, les éditeurs de presse et l'Etat sont parvenus à un
accord sur l'avenir du distributeur de journaux, permettant de prolonger
la mission de la mandataire, qui doit aider l'entreprise à mettre en
place un plan de restructuration, a annoncé Presstalis ce vendredi.
"Une étape essentielle a été franchie ce jour dans la
refondation de la messagerie Presstalis avec la signature de l'accord
tripartite entre Presstalis, les éditeurs des coopératives qui lui sont
associées et l'Etat", a annoncé la messagerie. "Au vu de cet accord, le
président du tribunal de commerce (de Paris) a constaté, lors d'une
nouvelle réunion cet après-midi, que les conditions de poursuite de
l'exploitation de Presstalis étaient réunies. En conséquence, Me
Laurence Lessertois a été maintenue dans sa mission afin de rendre
compte au président du tribunal de commerce de la bonne exécution de
l'accord d'ici le 31 décembre 2012", a ajouté le groupe.
Le président du tribunal de commerce de Paris devait décider soit de
renouveler la mission de la mandataire ad hoc, soit de placer
l'entreprise en redressement judiciaire, une option cependant peu
probable. la décision était suspendue à la signature de l'accord entre
la direction de Presstalis, les actionnaires de l'entreprise (la
coopérative des éditeurs de quotidiens et celle des magazines) et les
pouvoirs publics pour trouver une solution à la situation du
distributeur et permettre le financement de son plan de restructuration,
adopté en novembre 2011.
Selon les termes de l'accord conclu vendredi, les pouvoirs publics
s'engagent à apporter 35 millions d'euros sur les deux premières années
de sa mise en oeuvre, dont 20 millions sous forme de prêt pour
moderniser l'entreprise et 15 millions sous forme de subventions, en
augmentant l'aide à la distribution de la presse quotidienne nationale.
Pour la suite, les pouvoirs publics sont disposés à fournir des
garanties les deux années suivantes, à hauteur de 60 millions d'euros,
au cas où les économies prévues pour les restructurations de la filière
ne seraient pas atteintes en 2014. De son côté, Presstalis s'engage à
"mettre en oeuvre son projet de plan industriel 2012-2015", qui
prévoirait notamment 1.250 suppressions de postes sur un total de 2.500
salariés, et "à mettre en oeuvre des mesures d'optimisation de sa
structure financière".
samedi 6 octobre 2012
Un accord pour prolonger la mission de Presstalis
*Presstalis ex NMPP ramassis d'ouvriers du livre, bastion communiste version trotskiste, le seul bataillon de crétins ayant encore du travail dans un secteur sinistré par eux-même.
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