samedi 6 octobre 2012
L’Union Islamique pour la Méditerranée de François Hollande
L’Union Islamique pour la Méditerranée de François Hollande
Hier, a été publié sur www.dreuz.info
un article d’Alexandre Del Valle dans lequel on pouvait lire (extraits
adaptés ; voir le lien vers la source en bas de page) : « Rappelons que
c’est l’Ayatollah Khomeiny qui lança en 1989 l’expression
‘d’islamophobie’ et qui testa le premier les capacités de réaction (et
de soumission) de cet Occident qu’il méprisait et jugeait lâche. A
l’époque déjà, plutôt que de défendre en bloc Salman Rushdie, les
responsables politiques et religieux occidentaux se désolidarisèrent des
propos ‘blasphématoires’ de l’écrivain, jugés responsables de la
‘colère’ des fous de Dieux qui tuèrent d’ailleurs le traducteur japonais
des Versets Sataniques. Quelques années plus tard, les dirigeants
occidentaux et les médias se désolidarisèrent d’une autre Voltaire du
monde musulman, la Somalienne ‘apostat’ Ayaan Hirsi Ali, devenue députée
hollandaise, puis de Théo Van Gogh, qui produisit avec elle le film
Submission qui ‘offensait les musulmans’. Ces deux ‘islamophobes’ furent
accusés d’avoir ‘provoqué’ l’ire de leurs bourreaux, et Van Gogh fut
assassiné en pleine rue par un islamiste hollandais d’origine marocaine
proche d’Al-Qaïda, Mohammed Bouyeri, tandis que Hirsi Ali dut s’exiler
aux Etats-Unis pour fuir les menaces de mort ».
Alexandre Del Valle ajoutait : « Plus
récemment, le film anti-islam, L’Innocence des Musulmans et les énièmes
caricatures de Mahomet diffusées par Charlie Hebdo ont été
officiellement condamnés par Barack Obama et Hillary Clinton, jusque
dans des spots publicitaires diffusés en boucle dans les télévisions du
Pakistan. Déjà en 2009, dans son discours du Caire, plutôt que de
demander amicalement aux Etats musulmans de combattre les jurisprudences
le plus liberticides de la charia et les persécutions des minorités,
Barack Obama prononça un discours totalement déresponsabilisant et
victimisant pour les Musulmans mais qui culpabilisait en revanche la
supposée ‘islamophobie’ de l’Occident et vantait les ‘Lumières de
l’Islam’ sans jamais oser parler de réciprocité dans la tolérance » (fin
des extraits adaptés de l’article d’Alexandre Del Valle ; voir le lien
vers la source en bas de page).
-
Or, voici qu’aujourd’hui, je lis sur
lefigaro.fr un article dans lequel Alain Barluet écrit (extraits adaptés
avec mes commentaires entre parenthèses ; voir le lien vers la source
en bas de page) : « La rencontre, vendredi à Malte, de dix pays de l’UE
et du Maghreb, est loin de l’ambitieux projet d’Union pour la
Méditerranée. Le dialogue euro-méditerranéen revient sur l’écran radar
de la diplomatie française. François Hollande sera vendredi à La Valette
pour un sommet rassemblant cinq pays du sud de l’Union européenne
(France, Espagne, Italie, Malte, Portugal) et cinq du Maghreb (Algérie,
Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie). Ce ‘format 5 + 5’, comme l’appellent
les diplomates, remonte aux années quatre-vingt et se concrétise par
des rencontres informelles plus ou moins régulières entre ministres de
l’Intérieur, de la Défense ou des Transports. Mais aucun sommet ne
s’était tenu depuis 2003, aucun surtout depuis la chute du Tunisien Ben
Ali et du Libyen Kadhafi. L’après-printemps arabe et ses incertitudes
rendaient urgent pour les Européens de réamorcer le dialogue avec la
rive sud de la Méditerranée. L’intention, selon l’Élysée, est donc de
dire l’engagement des pays du Nord ‘de maintenir une coopération
méditerranéenne ambitieuse’, en dépit des difficultés économiques et de
la crise de l’euro » (Note de Michel Garroté – « L’après-printemps arabe
et ses incertitudes », un euphémisme pour qualifier l’hiver
islamique ?).
Alain Barluet : « On est loin du
flamboyant projet d’Union pour la Méditerranée (UPM), lancé en 2008 avec
43 participants. François Hollande reprend à son tour ces efforts de
Sisyphe pour tenter de construire une ‘Méditerranée de projets’. ‘Ces
réunions permettent d’envisager des ripostes collectives et
méditerranéennes dans tous les secteurs, y compris celui du contrôle de
l’immigration et de l’éducation, fondamentale dans les pays arabes en
voie de démocratisation’, relève Daniel Rondeau, ex-ambassadeur à Malte,
aujourd’hui à l’Unesco, fervent partisan de la concertation entre les
deux rives de la Mare Nostrum (Note de Michel Garroté – « tous les
secteurs, y compris celui du contrôle de l’immigration », je suppose que
c’est de l’humour diplomatique français…). La France avancera ainsi
l’idée d’un ‘Erasmus de la Méditerranée’ et poussera en faveur du
développement de projets dans les énergies renouvelables dont le
solaire. La défense, la sécurité, la coopération culturelle seront aussi
sur la table. Le ‘Club des dix’ permet aussi d’échapper au point de
blocage israélien (Note de Michel Garroté – « échapper au point de
blocage israélien » ? Et moi qui croyais qu’il s’agissait d’un conflit
israélo-arabe… Fort heureusement, Israël a compris depuis longtemps
qu’il n’a plus rien à attendre de la France). Il laisse en revanche en
suspens l’hypothèque de l’Égypte, dont les intentions demeurent floues »
(fin des extraits adaptés avec mes commentaires entre parenthèses de
l’article de Alain Barluet paru sur lefigaro.fr ; voir le lien vers la
source en bas de page).
-
Pour ce qui me concerne – cela sera ma
conclusion – je note que sous De Gaulle et Giscard déjà, la France avait
conclu avec le monde musulman des accords ouvrant toutes grandes les
portes de l’Hexagone à l’immigration musulmane, au pétrole musulman et
aux lois religieuses musulmanes. L’existence de ces accords a été
confirmée par l’historienne Bat Ye’or (les liens vers les sources en bas
de page). Le contenu de ses accords a été publié sur www.dreuz.info
(les liens vers les sources en bas de page). Il y peu de temps,
l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a exigé à l’ONU que la
soi-disant « islamophobie » soit traitée pénalement comme
l’antisémitisme et comme le négationnisme de la Shoah (à ce sujet, l’on
trouvera les liens vers les sources en bas de page).
Je suppose qu’il est politiquement
incorrect de conclure que le dialogue euro-méditerranéen qui revient sur
l’écran radar de la diplomatie française avec François Hollande
aujourd’hui vendredi à La Valette pour un sommet rassemblant cinq pays
du sud de l’Union européenne, je suppose, écrivais-je, qu’il est
politiquement incorrect de conclure que ce « dialogue » s’inscrit dans
le cadre des accords – passés et présents – conclus avec l’Organisation
de la Coopération Islamique (OCI). Le vrai sujet n’est donc pas les
Arabes, les Maghrébins, l’Afrique du Nord, le racisme et
« l’islamophobie ». Le vrai sujet, c’est la continuité, depuis cinquante
ans, dans la capitulation, de l’Europe en général et de la France en
particulier, face au califat islamique et sa stratégie prosélyte de
peuplement. C’est, en effet, politiquement incorrect de conclure cela.
Et c’est peut-être la raison pour laquelle, Le Figaro présente de façon
étrange, dialogue euro-méditerranéen qui revient sur l’écran radar de la
diplomatie française avec François Hollande…
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