Ces chiffres sont bien inférieures aux prévisions de croissance du gouvernement, qui table sur 0,3 % de croissance du PIB pour 2012 et 0,8 % en 2013, soit les chiffres du FMI cet été. Le projet de budget de 2013, présenté fin septembre, est basé sur une hypothèse de croissance de 0,8 %, à partir de laquelle a été calculé l'effort fiscal et budgétaire supplémentaire de 30 milliards d'euros. Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault veut faire reculer le déficit public à 3 % du PIB fin 2013 contre 4,5 % attendus cette année.
L'incapable faraud |
La baisse des prévisions pour la France n'est pas isolée, puisque le FMI prévoit une récession de 0,4 % en 2012, contre 0,3 % en juillet, et une légère croissance en 2013 (+0,2 %, contre 0,7 % en juillet) dans la zone euro. Et le chômage frapperait 11,2 % puis 11,5 % de la population active. "La crise de la zone euro s'est aggravée en dépit des décisions politiques visant à la résoudre", constate le FMI, évoquant des indicateurs qui "restent dans le rouge (...) ce qui suggère que la faiblesse se répand de la périphérie vers l'ensemble de la zone euro", touchant tous les pays, y compris l'Allemagne. Au niveau mondial, le FMI a de nouveau abaissé ses prévisions à 3,3 % de croissance en 2012 (contre 3,5 %) et à 3,6 % en 2013 (contre 3,9 %).
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