TOUT EST DIT

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lundi 8 octobre 2012

NKM attaque l'équipe Hollande et leurs "bedaines effacées"

Dans une tribune au quotidien Le Figaro, la députée UMP de l'Essonne, Nathalie Kosciusko-Morizet, critique avec vigueur la présidence de François Hollande, qu'elle qualifie "de règne amateur, fade et triste".
Jamais sa prose n'avait été aussi virulente. Dans le Figaro daté du lundi, Nathalie Kosciusko-Morizet se livre à une sévère charge contre la présidence de François Hollande qu'elle qualifie de "règne d'amateur, fade et triste." "Etre inaudible, colporteur d'une politique du vide, au fil des interventions télévisées de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, ne peut que rendre vaine une présidence déjà fruit du hasard", assure la députée de l'Essonne.
Même le physique n'est pas épargné par les propos de l'ancienne ministre. "Ces bourgeois de la politique qui se sont déguisés, bedaines effacées, sourires patelins, se révèlent arrogants, menteurs, tricheurs. Ils ont l'esprit de clan et veulent mettre l'Etat en coupe réglée et se servir", accuse t-elle.

Amateur à bedaine et amateur à bedaine éffacée...le con !

Montebourg, Cahuzac et Moscovici dans le collimateur

Tout au long de sa charge, NKM file la métaphore de la sucrerie, parlant de "guimauve envahissante" ou "d'esprit de mollesse". Mais le président et le Premier ministre ne sont pas les seules victimes de sa diatribe. Sans jamais les nommer, elle se livre à l'exercice de la rime: "Un ministre du Budget méprisant. Un ministre de l'Industrie vociférant. Un ministre de l'Economie absent. Quel bel attelage!"
"Il faut que partout se lèvent des femmes et des hommes qui sachent qu'il faut réinventer l'école, le pacte de santé, notre envie d'être riches, inventifs, conquérants. Et je laisse à Hollande ses congrès, ses ruses, mimiques et prétentions", conclut celle qui n'a pu concourir pour la présidence l'UMP, faute de parrainages en nombre suffisant.

Incompréhension à gauche

"Qu'est-il arrivé à Madame Kosciusko-Morizet?", s'interroge, dans un communiqué, François Rebsamen, qui parle de "débat politique à la hauteur du caniveau". "Est-ce son aigreur de n'avoir pu recueillir les signatures nécessaires pour concourir à la Présidence de l'UMP qui l'a conduite à cette arrogance méprisante de donneuse de leçons et à ces dérapages verbaux? On comprend que les électeurs UMP n'aient pas souhaité prendre le risque que leur parti soit dirigé par quelqu'un d'aussi sectaire et caricatural", ironise le président du groupe socialiste au Sénat.
Tout en rappelant à l'ex-ministre l'héritage des 3 millions de chômeurs et des 650 milliards d'euros de déficit supplémentaires laissé par son gouvernement, le sénateur lui conseille "une cure de silence et d'auto critique". Et l'invite à méditer sur cette maxime de Talleyrand: "tout ce qui excessif est insignifiant".

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