Toutes les catastrophes que nous subissons – le chômage, la désindustrialisation, la crise des banlieues, l’immigration insuffisamment maîtrisée, la montée du fanatisme – sont révélatrices de l’impuissance de l’Etat depuis une trentaine d’années. Sur un point, l’attitude de mes amis politiques, la droite démocratique, m’est totalement incompréhensible : son allégeance aveugle aux transferts de souveraineté à Bruxelles. Le pacte budgétaire en est le dernier avatar. La France s’est déja démunie de l’essentiel de ses leviers d’action sur le plan économique en renonçant à sa souveraineté monétaire. Elle achève de se débarrasser de ce qui lui restait de compétence nationale en renonçant à sa liberté en matière budgétaire. Une gestion sérieuse des deniers publics passe par des décisions drastiques et courageuses au plan national et non par une soumission supplémentaire à l’ordre bruxellois. Ce qui me frappe, c’est le silence absolue de la droite républicaine ou son conformisme sur les conséquences à terme de ce choix en particulier l’affaiblissement de la démocratie nationale – il faudra quand même dire un jour que le Parlement, dont l’une des missions essentielles est de voter la loi de finances (le budget) voit désormais son pouvoir se réduire comme peau de chagrin. La déperdition des compétences nationales au profit du Léviathan Bruxellois ne peut qu’aggraver l’impuissance publique, la paralysie de l’Etat. Moi je pense qu’il y a place pour une « confédération européenne », fondée sur la sublimation des nations européenne de l’Atlantique à l’Oural, des démocraties nationales et de leur amitié, infiniment plus unie et plus forte que l’actuelle soi-disant Union européenne, construite sur leur négation comme le montre le livre à paraître de Daniel Cohn Bendit d’après l’Express (« La fin de l’Etat nation »). Par ce silence lâche et grégaire, ou cet aveuglement obtus, sans équivalent dans l’histoire, la droite républicaine française renie une partie de son identité – gaulliste – et ouvre un boulevard à tous les extrémismes. Le jour où elle va se réveiller, il sera peut-être trop tard.
mercredi 26 septembre 2012
L’impardonnable erreur
Toutes les catastrophes que nous subissons – le chômage, la désindustrialisation, la crise des banlieues, l’immigration insuffisamment maîtrisée, la montée du fanatisme – sont révélatrices de l’impuissance de l’Etat depuis une trentaine d’années. Sur un point, l’attitude de mes amis politiques, la droite démocratique, m’est totalement incompréhensible : son allégeance aveugle aux transferts de souveraineté à Bruxelles. Le pacte budgétaire en est le dernier avatar. La France s’est déja démunie de l’essentiel de ses leviers d’action sur le plan économique en renonçant à sa souveraineté monétaire. Elle achève de se débarrasser de ce qui lui restait de compétence nationale en renonçant à sa liberté en matière budgétaire. Une gestion sérieuse des deniers publics passe par des décisions drastiques et courageuses au plan national et non par une soumission supplémentaire à l’ordre bruxellois. Ce qui me frappe, c’est le silence absolue de la droite républicaine ou son conformisme sur les conséquences à terme de ce choix en particulier l’affaiblissement de la démocratie nationale – il faudra quand même dire un jour que le Parlement, dont l’une des missions essentielles est de voter la loi de finances (le budget) voit désormais son pouvoir se réduire comme peau de chagrin. La déperdition des compétences nationales au profit du Léviathan Bruxellois ne peut qu’aggraver l’impuissance publique, la paralysie de l’Etat. Moi je pense qu’il y a place pour une « confédération européenne », fondée sur la sublimation des nations européenne de l’Atlantique à l’Oural, des démocraties nationales et de leur amitié, infiniment plus unie et plus forte que l’actuelle soi-disant Union européenne, construite sur leur négation comme le montre le livre à paraître de Daniel Cohn Bendit d’après l’Express (« La fin de l’Etat nation »). Par ce silence lâche et grégaire, ou cet aveuglement obtus, sans équivalent dans l’histoire, la droite républicaine française renie une partie de son identité – gaulliste – et ouvre un boulevard à tous les extrémismes. Le jour où elle va se réveiller, il sera peut-être trop tard.
Toutes les catastrophes que nous subissons – le chômage, la désindustrialisation, la crise des banlieues, l’immigration insuffisamment maîtrisée, la montée du fanatisme – sont révélatrices de l’impuissance de l’Etat depuis une trentaine d’années. Sur un point, l’attitude de mes amis politiques, la droite démocratique, m’est totalement incompréhensible : son allégeance aveugle aux transferts de souveraineté à Bruxelles. Le pacte budgétaire en est le dernier avatar. La France s’est déja démunie de l’essentiel de ses leviers d’action sur le plan économique en renonçant à sa souveraineté monétaire. Elle achève de se débarrasser de ce qui lui restait de compétence nationale en renonçant à sa liberté en matière budgétaire. Une gestion sérieuse des deniers publics passe par des décisions drastiques et courageuses au plan national et non par une soumission supplémentaire à l’ordre bruxellois. Ce qui me frappe, c’est le silence absolue de la droite républicaine ou son conformisme sur les conséquences à terme de ce choix en particulier l’affaiblissement de la démocratie nationale – il faudra quand même dire un jour que le Parlement, dont l’une des missions essentielles est de voter la loi de finances (le budget) voit désormais son pouvoir se réduire comme peau de chagrin. La déperdition des compétences nationales au profit du Léviathan Bruxellois ne peut qu’aggraver l’impuissance publique, la paralysie de l’Etat. Moi je pense qu’il y a place pour une « confédération européenne », fondée sur la sublimation des nations européenne de l’Atlantique à l’Oural, des démocraties nationales et de leur amitié, infiniment plus unie et plus forte que l’actuelle soi-disant Union européenne, construite sur leur négation comme le montre le livre à paraître de Daniel Cohn Bendit d’après l’Express (« La fin de l’Etat nation »). Par ce silence lâche et grégaire, ou cet aveuglement obtus, sans équivalent dans l’histoire, la droite républicaine française renie une partie de son identité – gaulliste – et ouvre un boulevard à tous les extrémismes. Le jour où elle va se réveiller, il sera peut-être trop tard.
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